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Archive for the Category "Sécurité"

L’explosion du radeau de survie! Jul 01

Plus que trois semaines avant le déménagement sur le bateau… Cette fin de semaine, nous avons pris congé du voilier pour une dernière visite dans la famille de Catherine!

Petite fête avec les cousins, cousines, oncles et tantes!

Merci d’être venue tout le monde!

Anniversaire de grand-maman. Depuis quelques années, nous le fêtions à bord d’Oséo. Peut-être l’année prochaine??

 

Et le dimanche…

Nous avions aussi apporté notre vieux radeau de survie, celui qui venait avec le voilier lorsqu’on l’a acheté. Un immense Plastimo 8 places, dû pour une revision depuis quelques années déjà et rendu à sa fin de vie garantie. Nous avons d’abord essayé de le vendre et puis, on s’est dit que tant qu’à avoir quelques pinottes pour, mieux valait profiter de l’expérience de le faire “popper” et expérimenter la survie dans un radeau! C’est donc avec courage et détermination que nous avons abandonné notre navire en pleine tempête pour prendre place à bord de notre radeau de survie!

Prêt!

C’est parti!

Vraiment terrifiant comme expérience!

Survie dynamique!

Les enfants vont finalement jouer aux Robinson Crusoe pendant plusieurs jours!

Et, avis à ceux qui se demandent si un radeau passé date est toujours bon, et bien dans notre cas, notre radeau était presque passé date et avais passé sa date de révision depuis quelques années. Le résultat est que le radeau s’est très bien gonflé, mais nous n’aurions pas voulu y confier nos vies. Bien sûr tout était périmé à l’intérieur (eau, nourriture, fusées…), mais surtout, les joints étaient fatigués et commençaient à se décoller, nous avons perdu des ballast juste à retourner le radeau pour simuler un renversement.

Mais malgré cela, nous avons été agréablement surpris de la qualité du materiel qui se trouve à l’intérieur du radeau. Disons que c’est un exercice au bout du compte rassurant. Nous savons maintenant à quoi ressemble cette mystérieuse boîte qui nous coûte si cher et qu’on prend tant de temps à magasiner, nous savons que nous espérons vivement ne pas avoir à s’y réfugier car on devient vite étourdit à l’intérieur à cause de l’odeur et de la chaleur, et cela même si nous sommes dans le calme d’une piscine.

Survie la suite : flotte ou flotte pas??? Apr 20

Roulement de tambour! Flottera ou flottera pas???

 

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Abandonner le navire : la Survie Apr 19

Ouf, une autre chose de faite! Ça fait déjà un bout que les procédures d’abandon du bateau sont terminées et que le contenu de la survie a été décidée, mais il restait encore à assembler tout ce beau matériel et à faire « fitter » tout ça dans un bidon. Voilà qui est maintenant chose faite!

Pour votre satisfaction et pour ceux qui pensent un jour à se faire un bidon de survie pour un éventuel départ en voilier, je vous présente ici le contenu de Notre Survie.

Premier élément : Un radeau de survie

Un radeau de survie, c’est un peu comme une assurance : ça coûte cher et on souhaite ne jamais avoir à s’en servir. Et en plus, ça prend de la place sur un voilier et ça pèse lourd. Mais malgré tout, on n’oserait partir sans, surtout avec deux enfants à bord et des gens qu’on aime et qu’on souhaite revoir un jour.

On s’est donc acheté un beau radeau neuf. On avait déjà un radeau qui venait avec le voilier : Un Plastimo Offshore 8 places, un radeau à la limite de sa durée de vie et surtout, impossible à manipuler avec ses 120 livres et son très gros volume. La vie de ce radeau se terminera cet été, à la rivière de l’oncle de Catherine où on se fera une simulation survie et on lancera le radeau à l’eau! Tant qu’à le vendre pour une poignée de sous, aussi bien s’exercer et se familiariser avec la bête. On sera ensuite plus prêt si un jour on devait devoir s’y réfugier.

Le nouveau est un Viking RescYou Offshore 4 places d’à peine 62 livres pour le modèle en sac (car on peut l’avoir en sac ou en contenant rigide qui lui peut être montée directement sur le pont alors que celui en sac doit être rangé à l’abri des éléments).

Viking Rescyou Offshore

Deuxième élément : Un bidon de survie

Bien que le radeau vienne équipé d’un certain nombre d’accessoires essentiels à la survie à bord du radeau (3 litres d’eau, des fusées de détresses, des cachets contre le mal de mer, un kit de premier soin, un kit de pêche, un récupérateur d’eau de pluie, etc.), il demeure prudent de préparer son propre arsenal de survie qu’on essaie tant bien que mal de faire fitter dans un bidon qui se doit ensuite de flotter. Tâche pas si simple que ça. D’abord déterminer quoi mettre dedans, ce qui se fait après pas mal de recherche. Ensuite se procurer le tout. Finalement, décider de ce qu’on va se passer parce que ça n’entre pas dans le bidon. Ah oui, et il faut aussi trouver le le-dit bidon car, en Europe, on trouve des bidons dans tout bon magasin de voile. Mais ici, au Quebec, pas si simple que ça. Ce qu’on a utilisé : un bidon d’olive récupéré au Marché Jean-Talon auquel on a ajouté un nouveau seal pour bien l’étanchéifier! Ça donne ça comme résultat :

IMG_1124

Catherine lui a confectionné une armature en sangle pour pouvoir l’attacher au radeau au moment de l’évacuation.

Rangé dans le même coffre que le radeau, notre bidon contient la base de notre survie et son contenu doit suffire en cas d’évacuation précipité. Il contient lui-même plusieurs contenants étanches.

Ici notre bidon et son contenu regroupé par trousse.

Contenu bidon

Et le contenu des trousses :

Premiers soins

Premiers soins

Signalisation / Survie

Signalisation Survie

Soins personnels et Petits objet

Soins personnels Petits objets

Pêche

Peche

Voilà la liste du contenu du bidon, si ça peut être utile.

Bidon liste

 

Troisième élément : Le sac étanche d’électronique

Le sac étanche est lui aussi rangé dans le coffre du cockpit et est toujours à poste car il devra impérativement partir avec nous en cas d’évacuation. Il est notre meilleure chance de survie. Il contient nos moyens de communiquer avec les secours, soit une VHF étanche portable de même que notre téléphone satellite Iridium. Nos deux appareils sont munis d’un bouton de détresse qui communique alors un avis de détresse et notre position exacte. La VHF envoie l’avis aux bateaux des alentours qui eux pourront le retransmettre jusqu’aux secours à terre alors que l’Iridium l’envoie directement à un centre de gestion de secours d’urgence à terre qui se chargera d’envoyer les secours en mer.

Dans ce sac se trouve aussi un dessalinisateur manuel qui nous permet de faire de l’eau douce avec de l’eau salé. Petit engin dispendieux que nous ne pensions pas pouvoir s’offrir, nous avons été heureux d’en trouver un usagé mais tout juste révisé et certifié à bon prix que nous revendrons sans doute ensuite.

Et notre préoccupation était alors « voilà, nous avons tous ces moyens de communiquer avec des secours, mais si les piles venaient qu’à s’épuiser? » Alors nous nous sommes équipés d’un accessoire vraiment génial : un chargeur solaire. Le Goal Zero Nomad 7 nous permet de charger tous nos équipements électroniques avec l’énergie solaire. On peut y brancher une prise 12 Volt (allume cigare), une prise USB ou encore un fils normal (petit trou rond). C’est Waterproof, compact et ça peut servir en dehors de la survie également!

Le contenu de notre sac étanche d’électronique

Sac electronique-Liste

Iridium VHF

Dessal Rations Chargeurs

Des bouteilles d’eau et des rations de survie ont été réparties entre le bidon et le sac d’électronique pour répartir les poids car ces petites rations pèsent lourds! Ces rations de survie (Datrex, en bleu sur la photo) sont en fait des petites barres emballées individuellement et conditionné en paquets de 18. Nous avons en tout 7 paquets de 18 barres contenant chacune 200 calories. À 4 barres par personnes par jours, on devrait tenir avec ces barres plus de 8 jours.

Et voilà Bidon et Sac d’électronique, côte à côte, prêts à servir

Bidon et Sac electronique

Quatrième éléments : Les sacs de dernière minute

Avant de quitter le bateau, Catherine et les enfants se chargent d’amasser tout matériel supplémentaire pertinent à l’intérieur pendant que Ronald se charge d’organiser l’évacuation à l’extérieur.

On retrouvera :

1- Un sac de nourriture : On y met tout ce que nous pouvons de nutritif (Nourriture et boissons).

2- Un sac étanche contenant du matériel important : Passeport, portefeuille, argent, papiers du bateau, livre de bord, trousse pyrotechnique, chapeaux, lunettes de soleil, jumelle, appareil photo, Spot, carte de navigation de la zone, pharmacie et premiers soins, crème solaire et hydratante…

3- Un sac de vêtements : Chacun prépare quelques vêtements personnels à apporter pour pouvoir se garder au sec et au chaud. Les enfants sont aussi autorisés à apporter un petit toutou, voir leur Ipod/DS… Ben quoi, il faut bien s’amuser un peu, même en survie!

 

Bon, il ne reste plus qu’à tester dans le bain si ça flotte tout ça… à suivre.

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Nouvelle page Météo Caraïbes! Oct 25

bandeau-meteo-caraibes

Et bien la voilà! Une nouvelle page à notre site web dédiée exclusivement la météo de notre future zone de navigation avec la météo de la côte est américaine, des Antilles, de toute la zone Caraïbes et de l’Amérique centrale. Voilà déjà plusieurs semaines que nous travaillons dessus et nous sommes très heureux du résultat qui s’avère fort utile déjà. Utile pour se faire une vue d’ensemble de ce qui se passe, voir l’aparition et la progression des ouragans, consulter les analyses officielles de la NOAA, mais aussi utile pour aller chercher les prévisions météo locales, la météo du large et les prévisions à court et long terme.

Navigateurs des Caraïbes ou simples curieux, ne vous gènez pas à aller explorer le fruit de notre labeur, nous serons heureux de savoir cet outils utiles à d’autres équipages!

On y accède par l’onglet Météo en haut à droite de notre site web ou directement à l’adresse www.oseo.ca/meteo

 

Procédure Homme à la mer Sep 27

L’homme à la mer est sans nul doute LA chose qu’on ne veut voir se produire sur son bateau, tout  comme l’abandon du bateau. Et la chose est d’autant plus complexe en équipage familial comme c’est notre cas. Un parent à la mer et on se retrouve seul à bord avec deux enfants et un conjoint à récupérer et remonter. On oublie alors les manoeuvres compliquées pour trouver une façon simple et efficace qui, on l’espère, pourra convenir à la plupart des cas. On serait tenté ici d’y aller simplement au moteur, mais sous voile, on ne peut faire abstraction du puissant moteur qu’est l’emprise du vent dans les voiles. Alors mieux vaut faire du vent son allié plutôt qu’une entrave et trouver une façon de manoeuvrer avec les voiles, sans avoir trop de maniement à y faire. Voilà donc la procédure qui a découlé de mainte et mainte lectures et recherches et qui, je crois, pourra convenir à notre équipage. Cette procédure sera bien à vue dans le cockpit et sera pratiquée régulièrement.

Voilà un vidéo qui démontre la technique du Quick Stop pour les équipages réduits

 

 

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