Ahhh, enfin!!! On se retrouve à nouveau en voyage! À nouveau de la nouveauté, du dépaysement, des décors grandioses! La baie de Samana en République dominicaine, une baie immense et un bon nombre de petites merveilles à découvrir! …Mais parlons d’abord de notre traversée du Mona, et je serai brève : elle fut excellente! Notre fenêtre météo sans grand vent (entre 10 et 20 noeuds de l’Est) nous a permis à la fois une voile excitante et un parcours sans heurt. Un peu de voile sportive, un peu de voile moteur, des vagues belles, une nuit avec sommeil (! – chose rare en traversée de nuit!), nous sommes arrivés à l’entrée de la baie de Samana au petit matin, en forme!
C’est un départ, ouf rien d’inquiétant à l’horizon! …Et le soleil se couche sur la mer, Marama devant, n’est-ce pas de toute beauté?
Et pour nous accueillir dans la baie, les baleines étaient au rendez-vous, pour nous, pour nous souhaiter la bienvenue en République dominicaine! Et aussi les montagnes magnifiques. Ici, les cocotiers ne se contentent pas des bordures de plage, ils accaparent toutes les montagnes, c’est magnifique!
La baie de Samana fait partie de la zone de migration des baleines. Elles viennent y mettre bas et faire grandir leur petit avant de retourner dans les eaux tempérées du nord.
Ah oui, et, en navigation pendant son quart de nuit, Catherine a reçu un poisson volant sur la tête! Un tout petit, pop! Et l’a remis à l’eau pour ne pas qu’il meurt. Mais au matin, nous en avons trouvé un autre sur le pont, tout sec celui-là, le pauvre.
Nous nous arrêtons à la petite ville de Santa Barbarra de Samana. C’est là que nous y faisons notre entrée au pays. Chère la République dominicaine… 33$ pour le port, 70$ pour le bateau, 12$ par passager… la facture est salée, mais bon, il faut ce qu’il faut.
Heureusement, on y mange pour presque rien, moins de 8$ pour trois repas bien locaux dans les petits lolos de bord de rue, on adore et c’est pour ça qu’on a tant envie de la République! Des montagnes de riz, des bouts de viandes plein d’os et de nerfs, petite salade, friolles et autre bol mystère, parfait! Sans oublier les cabots qui trainent autour!
Puis nous nous rendons en un endroit fabuleux : El Parque National de Los Haïtises. Nous y passons trois journées revigorantes à arpenter ses décors grandioses aux allures de jurasique parc, avec ses pains de sucre rocheux desquels pendent les lianes et la mousse espagnole. Et au-dessus il y a les oiseaux qui survolent et planent en des cercles réguliers et qui, en cet endroit bien particulier, pourraient bien être des pérodactile témoins d’un autre temps!
Trois autres voiliers nous rejoingnent dans notre petite baie bien abritée, deux québécois et un français. Une baie entière de francophone! Il y avait longtemps que nous avions eu autant de bateaux-copain autour de nous et nous en profitons bien! À nous s’ajoutaient nos copains de Marama, Denis et Louise des Québécois de Sorel du voilier Dartagnan, une gentille famille parisienne, Stephane et Anne avec leur trois enfants Batiste, Lucie et Pauline du catamaran YSun Son et finalement Amélia1, François et Doris, également Québécois. Ensemble nous partons à la découverte de la mangrove de Los Haïtises et surtout, de ses cavernes!
Rassemblement des dinghy chez YSun et on y va!
Tous les petits mousses et le groupe des francos en entier!
Nous ne nous attendions pas à de si impressionnantes cavernes! Elles sont immenses et profondent. De vrais galeries dans lesquelles il est facile d’imaginer des hommes de la préhistoires s’y accroupir pour y faire leur feu, y vivre et s’y abriter à une époque lointainte.
Des dessins tapissent d’ailleurs certains murs des cavernes. Nous les trouvons un peu étranges ces dessins, mais ce seraient de réels vestiges des premiers habitants de ces grottes…
On repart en dinghy pour trouver d’autres cavernes encore dans une autre baie un peu plus loin. La nature est vraiment belle! Les enfants ont bien du plaisir à jouer aux petits singes avec les racines qui pendent des falaises!
Le lendemain nous repartons à nouveau, vers le fin fond de la baie de San Lorenzo cette fois pour parcourir un autre bras de rivière, une longue avancée dans le coeur de la mangrove. Ces mangroves sont magnifiques et nous rappellent la Indian River avec son repère de la sorcière Calypso du Pirate des Caraïbes. Nous arrivons au bout de la rivière et poursuivons à pied. Nous sommes dans la campagne dominicaine, un décor de plaines surplombées de montagnes qui rappelle de beaux souvenirs à Catherine qui avaient fait son premier projet de solidarité international en République dominicaine il y a plus de vingt ans, le décor était ainsi, de pâturage et de palmiers, de montagne de cocotiers.
Nous atteingons au bout de la piste l’Ecolodge Cano Nondo où nous passerons la journée entière car ici se trouvent plein de bassins, de cascades, de sentiers, de cavernes, de racoins à explorer, un terrain de jeux plus que parfait pour nos 8 enfants qui peuvent s’en donner à coeur joie et pour les grands aussi qui y prennent tout autant de plaisir!
Qu’est-ce que Julien et Léa s’apprêtent à faire selon vous?? De la spéologie? De l’alpinisme?
Non! Du Zip Line!!! YAHHHOOOOOOO!!!!!!!
Alors, belle journée vous pensez?? Oh oui!! Vraiment Los Haïtises, un arrêt à ne pas manquer!