Non mais quel été! Soleil, vent, chaleur, tout y était pour un été parfait! Un été où nous aurions pu simplement profiter de la joie de naviguer (ce que nous avons amplement fait tout de même!). Mais une idée est venue germer dans nos esprits en ce début d’été, pour ne pas dire dès ce printemps. Une idée qui a été examinée, retournée, décortiquée, analysée, envisagée, adorée…  Et nous, quand une idée apparait, c’est bien difficile d’en faire abstraction!

Vous vous demandez? Ou vous devinez! Et oui, dès le printemps, est venue s’installer dans nos petites têtes et nos petits cœur cette idée de devancer notre départ. 2014, c’est loin quand on a hâte, c’est loin aussi quand on est fatigué de toute cette préparation qu’implique un tel voyage.

« Et pourquoi pas 2013 alors? », a un soir demandé Catherine. « 2013??? L’an prochain?? », a répondu Ronald.

• Catherine : Ce serait intéressant côté école puisque Julien pourrait faire sa 5^e année à l’école plutôt que sur le bateau. La 5^e année est une année importante lorsque vient le temps d’entrer au secondaire. Il aurait ainsi un vrai bulletin à présenter, ce serait plus simple.
• Ronald : Et Léa, sa 1^er année?? C’est pour ça qu’on avait fixé 2014 comme année de départ, pour que Léa puisse faire sa première année à l’école, apprendre à lire et tout.
• Catherine : Bahhh, ça va aller. Julien vient de finir sa 1^ere année et franchement, ce n’est pas du tout sorcier. J’ai appris à lire à Julien avant même sa 1^ere année et Léa commence aussi alors qu’elle n’a même pas commencé sa maternelle! Finalement, ce n’est vraiment plus une raison pour attendre.
• Ronald : Hummmm…. Ouain, et puis côté travail pour moi ce pourrait même être mieux comme ça.
•  …
• Imagine, on partirait l’été prochain!

On s’est donné l’été pour y réfléchir mûrement. Compter, analyser, retourner la situation de tous les côtés. Exposer cette possibilité aux enfants : « Vous en diriez quoi, vous, si on partait l’an prochain plutôt que dans deux ans? ». « OUIIIIIII!!!!!!!!! », qu’ils nous ont répondu!

Ils ont su garder secret ce projet durant tout l’été! Et cette semaine, alors que grand-maman venait nous visiter, ils ont pu lui annoncer la nouvelle. À peine arrivée, ils lui sautent au cou en lui disant : « On part l’année prochaine! »

Grand-maman, médusée, a fini par réaliser qu’ils ne se trompaient pas, qu’ils ne blaguaient pas!

Alors maintenant que toutes les grands-mamans sont au courant, que tous les papis sont au courant, nous pouvons vous annoncer à vous aussi que :

 On part l’été prochain!!!!

Alors Oséo, rendez-vous en août 2013 pour le grand départ!!!

Nos vacances estivales nous ont entre autre mené cette année au musée de Shelburn, une petite merveille à quelques minutes de Burlington. Quelques minutes… enfin, si vous êtes en voiture. Si vous êtes en bateau comme nous et que vous ne disposez pas de voiture mais uniquement de votre petite annexe et de vos deux jambes, alors là on parle plutôt de… 1 heure? 2 heures? Pile! Deux heures de marche que nous avons mis pour nous rendre à ce musée! À marcher le long des routes en se disant que ça ne doit plus être bien bien loin. Départ d’Oséo à 9h15 du matin sous un soleil radieux et arrivée à 11h35, en sueur, les gougounes bien ramollies mais avec encore deux enfants sur leurs deux jambes et le sourire aux lèvres. Chapeaux les enfants, nous avons vraiment deux super marcheurs! Il faut dire que l’envie de visiter ce musée était fort, car nous avions vu les images d’un immense bateau vapeur à visiter en plus d’une exposition sur le cirque et un carrousel à chevaucher!

Et c’est parti pour une belle journée, tous le monde est content, Julien lève même le pouce dans l’espoir de nous faire embarquer!

Notre longue marche nous aura fait traversé de multiple paysage. On voit ici Léa et les vaches.

Après déjà une heure de marche, on s’arrête et sortons nos cartes afin de voir où on peut bien se situer par rapport à notre objectif. Ouf, à peine à mi-chemin 🙁

On reprend la route!

Plus de deux heures plus tard, on y est presque et franchement, ils méritent bien leurs super crèmes glacés!

Un musée nature étonnant donc, immense, dans des dizaines et des dizaines de bâtiments sur une multitude de sujets incluant une exposition sur le cirque, les robots, l’histoire de la motoneige (donc toutes les petites merveilles québécoises). Il y a aussi l’exposition ferroviaire dans laquelle on visite un luxieux wagon de 1890, la visite du bateau vapeur le « Ticonderoga ». Mais surtout, le site reconstitue un village d’antan avec ses maisons, magasin générale, église, petites école datant des 18^e, 19^e et 20e siècle, sans oublier les cabinets du docteur et du pharmacien, le tout sur un site magnifiquement aménagé de jardins fleuris. Une visite à faire, vraiment, qui vaut grandement le détour. Personne n’a regretté d’avoir tant marché pour si rendre! Mais avis aux intéressés, le mieux est encore de s’y rendre en autobus depuis Burlington puisqu’un bus s’y rend directement.

L’exposition sur le cirque avec son magnifique carousel.

On reconnait nos bébés

On retrouve une reconstitution de gare avec son train vapeur.

Steamboat Ticonderoga : C’est plutôt particulier de retrouver un si grand vaisseau bien calé dans le gazon!

Visite des ponts

Les quartiers luxueux

Les cuisines et les énormes four à charbon, carburant de ce gros bateau.

Un site magnifique


 

La reconstitution du village. Tous les bâtiments sont autenthiques. Ils ont été démontés puis reconstruits sur le site du musée. Et pour ce qui est du Ticonderoga, le bateau vapeur, ils l’ont mené là par train, avec la rail qui sert maintenant au musée ferroviaire!

Le magasin général

Miam, il y a même des vieux bonbons!

La petite école et encore d’autres belles bâtisses.

Finalement, après une longue journée de marche et de course afin d’essayer de ne rien manqué du musée, après avoir essayé en vain de se trouver un taxi pour retourner au bateau puisqu’il était absolument hors de question que nous marchions une seconde fois les 4 miles qui nous distançaient de notre baie, après donc avoir supplié qu’on nous trouve un taxi pour se faire répondre par tous que les taxi étaient vraiment trop cher et que nous ne pouvions pas en prendre parce que ce sont vraiment des voleurs, une gentille dame nous a finalement pris en pitié et s’est donc proposée pour nous raccompagner à notre ancrage. Merci gentille inconnue! Et le soir, tout le monde a dormi comme des bébés!

Oséo, qui a vu passer le printemps seul dans la cour et la shop de la marina Gosselin à tenter de se faire réparer, assiste maintenant à une enfilade d’invités, de fêtes et bonne compagnie! Notre saison aura débuté tardivement encore une fois cette année avec une mise à l’eau le 28 juin à cause de travaux qui ne finissaient plus de finir, mais nous fermons désormais les yeux sur ce contretemps et profitons du temps qui passe.

 Ces trois derniers week-end, nous aurons successivement célébré le soixantième anniversaire de la mère de Catherine à bord, aurons solennellement baptisé Oséo selon toutes les règles de l’art en compagnie de nos amis du voilier Belle Ariane pour finalement faire découvrir les plaisirs de la voile, des mouillages paisibles et des belles plages de Valcourt avec nos voisins et amis d’en haut de chez nous.

 Merci à tous nos passagers pour votre belle présence à bord qui aura contribué à bien démarrer notre saison 2012!

 Dans notre toute nouvelle cuisinière toute neuve, une Force 10, gracieuseté de grand-papa Léo (le grand-papa de Catherine!)…

 …nous aurons concocté notre premier gâteau du bord, soit un délicieux renversé à l’ananas pour les soixante ans de grand-mère!

 Bonne fête grand-maman! On t’aime, on t’adore! Xxxxxxx 

 Photo de famille à Deep Bay

 Et l’autre famille… coudonc, pas capable d’être sérieux pour une photo!

 Deuxième week-end, belle voile avec Belle Ariane.

 Et le fameux baptême! Nos amis Jean et Gabrielle du voilier Beauté des iles nous avaient dit après notre mise à l’eau catastrophe de notre première saison qu’il fallait baptiser notre voilier sous son nouveau nom. C’était bien sur la liste de tâche à faire, mais nous avons tardé. Résultat, un autre malheur avec le passage d’Irène et des dégâts. Alors dans les priorités pour 2012, il y avait baptiser Oséo. Et bien voilà, c’est fait. Nous avons bien tué l’ancien Macoui en repassant trois fois dans notre sillage tout en lui lançant d’énormes pierre, nous avons bien fait disparaitre toute trace de l’ancien nom, nous avons bien implorer les Dieux Éole et Neptune de nous protéger, l’équipage et Oséo, en plus de les remercier généreusement en leur offrant Rhum et champagne, sans oublier d’en offrir aussi à notre nouveau Macoui qui veillera lui aussi sur nous, nous en sommes convaincu! Désormais, nous ne dérogerons plus jamais aux traditions, c’est promis!

 Le champagne pour Neptume, Éole et notre Macoui.

En passant, le Macoui est un serpent qui suit son voilier durant toute sa vie. Lorsqu’on change le nom d’un voilier, il faut prendre soin de se débarrasser de l’ancien Macoui, sans quoi il y aura dispute entre l’ancien et le nouveau Macoui qui vient avec le nouveau nom du voilier. Chaque Macoui voulant devenir le Macoui du bateau, ils se battent et arrive alors des tas d’ennuis au bateau du fait de cette bagarre. C’est incontestablement ce qui nous est arrivé (!).

 Les enfants ne sont pas en reste, ils fêtent aussi avec nous. Et Julien et Léa sont très attentionnés envers notre Macoui désormais. 

 Et voilà Oséo, désormais paisible et en paix avec son seul et unique Macoui.

 Troisième week-end, troisième lot d’invités! Geniviève, Pierre et Julianne avec qui nous avons eu du très bon temps à Valcourt! 

Baignade

 Belle pêche!! Notre plus gros poisson à vie, une belle achigan! Merci Pierre pour les leçons, Julien est le plus heureux des pêcheurs!

 Et bon repas, comme toujours!

Plus que quelques minutes avant la mise à l’eau…..

Ahhhhhh!!!

Plus de détails sous peu!

Après les inondations du Richelieu, voilà les inondation du Vieux-Longueuil. Une soirée mouvementée en ce 29 mai alors que des trombes d’eau tombent du ciel et innonde en quelques minutes les rues qui deviennent rapidement des rivières. Il en faut peu pour que le retour d’égout débute dans notre sous-sol, les pompes pompent à fond et on constate que l’eau pompé de notre section finie du sous-sol se déverse dans le sous-sol non-fini. On souhaite donc sortir le tuyau de pompe à l’extérieur par la fenêtre, mais il y a deux pouces d’eau qui pousse dans la fenêtre et l’eau ruisselle abondamment!

Heureusement, le tout s’achève et on s’en tire avec beaucoup d’énergie dépensé, mais pas de dommage puisque l’eau est resté dans la section non finie. Fiou!

Devant la maison

Et sur le côté. Le terrain et la rue ne font plus qu’un.

Plusieurs projets sont menés de front ces temps-ci.

Nous avons tout d’abord ramené notre Train-Train, soit notre annexe, à la maison histoire de terminer sa cure de rajeunissement. Une annexe de onze pieds, c’est long en ti-ti, et c’est lourd aussi! Et ça prend de la place sur une terrasse à la maison! Mais au moins on l’a à portée de main pour que Ronald puisse refaire fibre et gelcoat et lui ajouter encore quelques bonnes années de loyaux services.  

D’abord le dessous.

Train Train à la maison, c’est gros sur une terrasse!

On se met également à la couture histoire d’avoir enfin une literie qui sied bien à notre grand lit triangle. Drap plat, drap contour, protège matelas, housse de couette, couette, coussin… On pense peut-être également, tant qu’à faire (!), refaire notre matelas qui, malgré tous les efforts qu’on ait mis pour l’attendrir, persiste à être dur et pas très confortable. Pour ménager le budget, on opterait pour un matelas Ikea qu’on taillerait nous-même et auquel il faudrait également refaire les housses. Donc encore un peu plus de travail pour Catherine! Et en passant, Catherine n’avait jamais cousu avant de le faire pour Oséo, il est gâté quand même! Et les résultats sont pas mal!

 Catherine dans ses nouveaux draps.

On vous montrera le résultat final une fois tout installé dans le bateau!

Et Oséo a aussi droit à une cure de beauté puisqu’on lui refait ses peintures. Toutes les peintures antisalissures, soit les peintures qui se trouvent sur la coque, section immergée, ont été enlevées. La coque a donc été ramenée à la fibre de verre et on lui applique les cinq ou six couches d’Interprotec prescrites qui devrait permettre de sceller étanchément la coque et ainsi éviter tout problème d’osmose futur, c’est-à-dire d’eau qui pénètre la fibre et qui cause bien des soucis. Restera plus qu’à appliquer une nouvelle peinture antisalissure, peinture qui doit décourager les organismes vivants marins d’élire domicile sur notre coque!

Application de l’Interprotec

On pourra peut-être alors penser à aller à l’eau… Ah non, c’est vrai, j’allais oublier, OSÉO N’EST TOUJOURS PAS ENTRÉE DANS LA SHOP POUR SES RÉPARATIONS SUITE À IRÈNE L’OURAGAN. ARRGGGGG. Alors on ne sait pas du tout quand aura lieu notre mise à l’eau.

Respire …………… soyons zen …………….

Ça viendra : )

Quel bel avant-goût du printemps nous avons droit! Si ce n’était du soleil qui nous quitte pour le week-end, je crois que nous serions bien allé faire un coucou à Oséo! Mais bon, je crois qu’il va devoir attendre notre visite encore un peu. En attandant, on vient d’apprendre que notre tout nouveau génois est prêt! Un joli petit 110% en remplacement de notre immense 150%. Bon, pour le lac, le 150% était parfait, mais pour le Sud, on se sentira plus à nos aises avec un format plus petit, mieux adapté aux alizés soutenus.

En attendant le vrai printemps, je crois qu’on va se mettre à notre liste des travaux pour cette année. Ça devrait commencer à être moins soutenu, mais il en reste encore pas mal à faire. Mais on ne s’en plaint pas car, après tout, c’est un plaisir! En passant, nous déménageons de marina cette année. C’en est assez de Monty’s Bay et des malheurs! On s’ennuira bien de quelques amis là-bas, mais on se dit qu’on ira s’y ancrer lorsque les vents soufflerons du Sud! Ce ne sera alors qu’agréable de sentir l’odeur de caca de vache qui y règne en quasi-permanence! Cette année, nous déménageons plus au Sud : à Plattsburgh Boat Basin! Et on a hâte!