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St-Pierre, sous l’aura de son volcan Nov 30

Il règne dans les rues de St-Pierre une atmosphère spéciale. Une ville empreinte de son passé, d’une atmosphère lumineuse du soleil sur ses murs ocres défraichis. Elle vit dans un décor majestueux des vertes vallées de canne à sucre au pied de sa majestueuse montagne Pelée, cette montagne qui, le 8 mai 1902, a craché sa fureur et tuée ses 28 000 habitants…

St-Pierre est empreinte de cette tragédie. Du jour où le volcan s’est éveillé. Pour cette raison, elle fascine. Nous n’y étions que passé la dernière fois. Cette fois-ci, nous avons exploré St-Pierre et sa région, la petite ville, son volcan, ses rhumeries et nous nous sommes laissé envoutés par son décor et le volcan.

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St-Pierre est tout au Nord de la Martinique. Nous nous y rendons d’abord en voiture, depuis le Marin. Ça nous permet de parcourir l’île du Sud au Nord. On découvre ainsi la plaie du trafic infernal de Fort-de-France. Des bouchons de circulation comme à Montréal, on nous avait prévenus. Mais on y fait aussi de très belles découvertes. On s’arrête d’abord à Balata pour admirer son église, une réplique en miniature (1/5) de la basilique du Sacré-Cœur de Paris.

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On poursuit par la Route de la Trace qui traverse la Martinique en son centre, traversant ses plus hauts Pitons et sa forêt tropicale. Malheureusement pour la Route de la Trace, nous commençons à avoir vu pas mal de forêt tropicale et de pitons, si bien qu’on est moins impressionné! Reste que le décor est encore magnifique, mais moins impressionnant que la Dominique ou encore la Guadeloupe.

Églises et villages sur la route : Morne-Rouge, Le Prêcheur et son monument commémorant la révolte des esclaves de 1848…

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Les rhumeries de la Martinique sont réputées pour être parmi les plus belles, les mieux restaurées et entretenues, les plus authentiques. Nous nous dirigeons donc vers la distillerie De Paz située au pied de la montagne Pelée. De Paz fait partie des doyennes parmi les rhumeries. Elle a été fondée en 1651 par la famille De Paz. L’éruption de la montagne Pelée de 1902 détruisit entièrement la distillerie et décima toute la famille. Le seul survivant fut Victor De Paz qui terminait alors ses études à Bordeaux et qui reconstruisit ensuite le domaine. Le site est aujourd’hui superbe. Le décor de canne à sucre, la montagne, les installations, le charme des vielles années, bref, une visite qui nous a tous charmé, tant parents que enfants.

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Direction ensuite Anse Couleuvre pour y pique-niquer puis se rendre à sa cascade que nous a chaudement recommandé nos copains de Grégal. Mais la pluie qui allait et venait a plutôt décidé de s’installer, si bien qu’après un pique-nique dans la voiture à l’Anse Céron, on rebrousse chemin et allons plutôt au Centre de Découverte des Sciences et de la Terre.

Pique-nique à l’Anse Céron, parée du sable noir des îles volcaniques.

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Le Centre de Découverte des Sciences et de la Terre, construction parasismique au pied du volcan. Le genre de visite scientifique qui fait plaisir à notre Julien!

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On apprend tout sur l’éruption de la montagne Pelée de 1902 et sur les volcans. On y voit des photos d’archive, on y regarde un film traitant à la fois de Pelée et des volcans des Antilles qui nous plait beaucoup puisque nous revoyons et comprenons mieux tous ces volcans et ces lieux que nous avons vus déjà : Dominique, Guadeloupe, St-Vincent, Montsérat avec son volcan toujours en activités qui oblige l’exclusion de toute la partie sud de l’île, sans oublier Kick’m Jenny, le volcan sous-marin de Grenade, le volcan le plus actif des petites Antilles qui devrait donner à Grenade une nouvelle île d’ici une dizaine d’années! On apprend aussi pourquoi certaines îles des Antilles sont plates comme une galette alors que d’autres sont de vrais massifs de montagnes. C’est que, bien que toutes les îles résultent d’une activité volcanique, les îles plus à l’Est telle Antigua, Barbuda, l’Est de la Guadeloupe (Grande-Terre), Marie-Galante, etc. sont beaucoup plus anciennes et le temps a totalement érodé les massifs volcaniques. Alors que les îles de l’Ouest comme la Martinique, la Dominique, Basse-Terre en Guadeloupe, Grenade, St-Kitts, Nevis, Saba, etc. sont beaucoup plus récentes.

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Une salle touchante est dédiée à la tragédie sous-marine qu’a également provoqué l’irruption du volcan. Tous les bateaux de la baie, à l’exception d’un seul, ont périt, brûlé et coulé, lors de la nuée ardente qui déboula, en une minute à peine, à une vitesse de 300 à 500 km/h, du cratère jusqu’à la mer. Des peintures magnifiques témoignent de la tragédie.

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Prochain arrêt : les Jardins du Carbet. On cherche l’endroit qui devrait être juste après St-Pierre, entre celle-ci et le Carbet. Mais on ne trouve pas, qu’un jardin aux papillons et un zoo. On s’informe et on apprend que le jardin a été transformé en zoo. Bouhhh, que faire. On n’a pas le temps de se rendre à son jardin-sœur, les Jardins de Balata, créé par le même créateur. On nous dit que les jardins y sont toujours, dans son même décor romantique des ruines de l’Habitation Latouche (l’habitation sans doute la plus ancienne de la Martinique, fondée en 1643, qui fut au fils des temps sucrerie, rhumerie, fabrique de tabac, d’indigo, de manioc et de cacao. Finalement dévastée par la Pelée en 1902…), avec les animaux en plus. Je veux bien croire, mais reste qu’un jardin et un zoo, ça n’a pas la même ambiance. Toujours est-il qu’on y va. Les enfants sont super contents, maman y va un peu à reculons et papa trouve que 15 Euros par adulte, c’est bien cher pour un zoo-jardin, mais on y va!

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Les enclos des quelques animaux sont installés au cœur des ruines et des jardins. Les passerelles dénaturent l’ambiance des jardins, mais reste que la visite nous amuse ; le zoo étant tout récent, les animaux, particulièrement les singes et les ratons laveurs, sont tout excités à notre approche (Il faut dire que nous sommes les seuls visiteurs du moment!). Les singes se précipitent à notre rencontre dès notre arrivée et font toutes les singeries possibles pour attirer notre attention! Ils sont vraiment très drôles!

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Même le guépar et les pumas sont en action, ils se rivalisent d’un enclos à l’autre!

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Nous rentrons au Marin à la nuit tombée et nous levons dès 6h00 le lendemain matin pour retourner à St-Pierre, mais cette fois-ci, en bateau! La ballade est beaucoup plus agréable qu’en voiture. Pas de circulation, pas de stress, on navigue au portant jusqu’au fameux Cap Diamant (celui qui nous avait pris plus d’une heure à contourner à l’aller contre vents et courants, on le passe cette fois-ci en moins de deux!) puis on change d’amure et filons vent et courant pour nous si bien qu’on file à atteindre notre vitesse record de 9,9 nœuds !!!! Et devant les Anses d’Arlet sur notre bâbord, nous voyons un grand banc de dauphin qui semble se nourrir au loin. Ça sautille et ça frétille! On les appelle par tous les cris de dauphins de notre cru possibles et une dizaine viennent nous rejoindre et nagent autour de nous! Et pour finir, un souffle de baleine au loin. N’est-ce pas magnifique la vie sur l’eau?

Nous atteignons St-Pierrre à 14h00 et s’ancrons dans les eaux noires de son fond de sable volcanique, mais d’une clarté absolue. Des étoiles de mer parsèment le fond tout autour d’Oséo, le volcan domine.

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  St-Pierre à la lumière du soleil couchant…

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La vue sur St-Pierre est toujours aussi belle. Vite, nous allons à terre, nous n’avons que l’après-midi pour parcourir ses rues et voir les émouvantes ruines.

L’ancien théâtre et la prison de Cyparis, un des deux uniques survivants de l’éruption, protégé par les épais mur de son cachot.

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L’émouvante statue d’une femme nue qui semble émerger de la pierre. Elle veut symbolyser la ville de St-Pierre, démonie au lendemain de la catastrophe, mais farouchement déterminée à se relever de ses cendres.

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L’église du Fort…

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Et c’est un dodo tôt car le lendemain, c’est navigation jusqu’en Dominique. Il nous faut profiter de la fenêtre pour se rendre en Guadeloupe. D’abord une traversée d’une cinquantaine de miles vers la Dominique, dodo, puis on repart le lendemain pour la Guadeloupe.

Dernier regard sur notre belle Montagne et la Martinique.

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Et nous avons droit à une navigation paisible…

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Au moment où je rédige ces lignes, je suis sous le vent de la Dominique, toujours aussi belle, dans mon cockpit. Dominique que nous ne ferons que passer. Nous ne regrettons pas d’avoir quitté plus précipitamment que désiré la Martinique pour profiter de cette accalmie du temps, nous avons eu un autre canal des plus calmes à naviguer paisiblement sur une mer à peine agitée. La veille, on nous disait des vagues de 3,5 à 4,5 mètres, aïe!!!

On voit Grégal, qui nous dépasse malgré l’heure d’avance que nous avions sur eux! Et Catherine qui vous écrit de son cockpit, sous le vent de la Dominique. Photo-montage tout de bleu de mer!

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Finalement, nous jettons l’ancre dans la baie de Portsmouth en Dominique sous le seul grain de la journée. On retrouve l’ambiance rasta le temps d’une soirée, les boyboats toujours aussi sympatiques. Puis on se retrouve, avec Grégal, sur le petit bar de la plage pour un dernier verre, en l’honneur de cette superbe navigation, de cette magnifique île, et également de notre dernière soirée avec Grégal… À moins qu’on ne se recroise aux Bahamas ou en République dominicaine, on ne sait jamais! Au revoir Carole, Jean-Lo et Raphaël xxx.

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Dominique, la suite Jun 01

Pour le reste de notre séjour en Dominique, nous sommes restés aux alentours de Portsmouth. On aime bien cette petite bourgade avec son marché, ses nombreux petits bars de bord de mer, sa longue plage de sable foncé qui semble sale, mais elle est plutôt volcanique. Et il y a de quoi à voir et à faire et c’est tranquille, on y vit notre petit quotidien de lavage, école, jeux, marché.

5 à 7 à la gargotte dominicaine (j’entends de la République dominicaine) sur la plage de Portsmouth. Fidèle à la Rép. Dom., il y a toujours beaucoup d’ambiance ici!

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Les enfants s’amusent! Julien et Léa avec Xavier et Raphaël qui jouent avec les bouteilles vides trouvées sur la plage.

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Le sable donne à Léa des airs de petite travailleuses de mine de charbon! Et, gentil, on nous offre le buffet!

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Une photo de Marie-France en prétexte pour faire une vidéo de l’homme-danseur qui est derrière! Quel danseur!

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En ville, c’est aussi le bonheur des enfants car il y a de nombreux chiens qui sont toujours contents de se faire gratter la bedaine ou de faire un bout de chemin avec nous!

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Heuuuu, et il y a aussi parfois des hommes qui passent sur la plage avec des chèvres et un scie à chaine

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Et maintenant, vous vous souvenez du film Pirate des Caraïbes 2, avec ses décors exotiques magnifiques? Et bien la plupart du tournage a été réalisé ici en Dominique. La scène où ils vont rencontrer la sorcière dans sa petite cabane des marécages a été tournée dans la Indian River, à Portsmouth même. Loin d’être attrape-touriste, la visite de la rivière est magnifique avec son ambiance marais fantômatique. Les racines des arbres semblent courir sur le sol, on les imagine fuir les mauvais esprits.

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On s’arrête à la cabane de la sorcière et un flacon mystérieux traine toujours… On a bien cru voir Julien se transformer en flaque de boue!

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La ballade ne se fait qu’accompagnée d’un guide de l’Association PAYS, une façon de faire travailler les gens et d’assurer l’intégrité de la rivière qui est vraiment magnifique. En plus, Jérôme, notre guide, nous transmet beaucoup d’information sur le tournage du film car il y était tout le long, oui oui, avec Jack Sparrow lui-même!

Au bout de la rivière, le petit resto-bar du Bush. On ne peut espérer décor plus parfait.

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Nous visitons aussi le Fort Shirley tout juste derrière notre mouillage, un autre fort, un autre vestige de ces conflits entre Français et Anglais dans les îles. C’est toujours à peu près la même histoire qui se répète avec eux! Mais le fort ici est étonnamment bien restauré.

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Enfin, nous avons été surpris de découvrir que Portsmouth accueille une école de médecine internationale américaine. L’école est un peu en retrait de la ville et il est bien étrange de se balader par-là entouré de futurs médecins, de nombreux américains, mais aussi des Indiens, des Dominicains, des Asiatiques. Le samedi, il y avait d’ailleurs ce qui semblait être une clinique de rue dans le marché de Portsmouth.

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Éblouissante Dominique!!! May 30

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Ni les mots, ni les images ne pourront suffire à qualifier et représenter la Dominique, cette île qu’on dit être la seule des Antilles que Christophe Colomb pourrait toujours reconnaître car elle seule a encore aujourd’hui conservé son aspect originel avec sa luxuriance obsédante, ses montagnes, ses cascades, sa flore totalement éblouissante…

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Pour découvrir la Dominique, il faut absolument pénétrer en son cœur, c’est-à-dire, entrer au cœur de ses forêts. Là se trouve toute sa beauté. À chaque virage, à chaque tournant, à chaque sommet, une vue éblouissante nous attend. Partout, de la verdure, partout des couleurs, celles des fleurs, celles des gens, celles des maisons, celle de ses plantes, de ses eaux vertes, bleues, écumeuses, brunâtres, noires.

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Pour parcourir la Dominique, nous avons eu recours au service d’un des guides de l’Association PAYS, Winston François, dit Sea Bird qui fut à la fois notre chauffeur et notre guide, et en français en plus (car on parle normalement anglais en Dominique). Fort heureusement que nous l’avions. La conduite ici se fait à gauche, à la british, et les routes sont tellement sinueuses. De plus, son excellente connaissance de son île et de toutes ses composantes nous ont apporté de nombreux apprentissages. Nous avons ADORÉ notre grande excursion!

Notre parcours en orangé.

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Il est incroyable de voir à quel point la Dominique est riche. On y trouve à peu près tout ce qui peut pousser sur une île tropicale. À des dizaines de reprises, Winston s’est arrêté sur le bord de la route pour nous montrer, un nouveau fruit, une plante, une noix. C’est ainsi que nous avons vu à la fois, carambole, noix de cajou, pomme d’eau, avocat, arbre à pain, corossol, ananas, avocat, bananes, citronnelle, cannelle, amande, yucca, canne à sucre, noix de coco, platane, calebasse… Tout pousse ici dans une extraordinaire abondance. Aucune monoculture, que de magnifiques amalgames de cultures, pas de champs à perte de vue, que des montagnes au creux des vallées se trouvant bananiers et autres jardins et encore d’autres cultures sur les versants abruptes. La beauté et la richesse est ici partout.

Nous mettrons la journée à parcourir l’île du nord au sud. Les distances sont grandes ici. La simple ballade en voiture est suffisante pour nous en mettre plein la vue.

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Arrêt à une ancienne fabrique sucrière.

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Avec la noix de coco, on fabrique huile, savon et également dentifrice, le Colgate! Ici même en Dominique, près de sa capitale, Roseau. Ici se trouvait un ancien séchoir à coco. La coquille de la noix servait de combustible qu’on faisait bruler pour sécher la noix de coco et en extraire sa chair blanche.

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Winston nous montre le cycle du bananier. Remarquez ces petits embryons de bananes à l’intérieur de la fleur.

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Nous traversons le Territoire Caraïbes. Les Indiens Caraïbes de la Dominique sont les seuls autochtones de toutes les Antilles à avoir survécu aux colons européens. Ils occupent un territoire à l’Est de la Dominique. Nous sommes heureux de voir que leur territoire est similaire au reste de l’île, ils conservent ensemble leur culture mais ne semblent pas subir un niveau de vie tiers-mondiste comme nous retrouvons chez nous sur nos propres Réserves amérindiennes. Notre guide nous faisait remarquer qu’on ne parle pas de Réserve ici, mais bien de Territoire, il doit y avoir une nuance… Leurs paniers tressés sont leur signature artisanale.

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Pause-Banane a Calibishie!

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Nous nous arrêtons à Castle Bruce pour le diner. Un restaurant à la vue panoramique vraiment magnifique mais, le mieux est que, dans nos assiettes, un peu de tous ces beaux fruits et légumes que nous avons découverts en route. Après avoir admiré, nous pouvons goûter! Pour accompagner poulet ou poisson : cristophine, platane, banane verte, haricot, yucca et comme dessert, mangue, canne à sucre, corossol et orange locale. Quelle belle idée!

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Puis, nous nous dirigeons vers Emerald Pool, une cascade et son bassin d’une beauté parfaite. Elle nous rappelle les cénotes du Mexique. Nous sommes seuls sur le site, merci à la basse saison! La forêt est ici encore plus belle qu’en Guadeloupe, on y trouve encore plus de variété de plantes, l’humidité fait pousser sur les troncs et les pierres cette mousse verte qui enchante le décor. Magnifique!

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Après la saucette, nous repartons vers les Cascades de Trafalgar. Deux cascades adjacentes qu’on appelle la Mère et le Père et qui proviennent de deux sources différentes, l’une du grand lac d’eau douce situé dans le Morne Trois Piton et l’autre du Boiling lake dans la Valllée de la Désolation. Ce lac bouillant est en fait une fumerolle, une fissure par laquelle s’échappent les gaz de la lave en fusion, et sa température peut aller jusqu’à 92 degrés Celsius! Nous savions bien qu’une cascade était chaude et l’autre froide, mais nous étions loin d’imaginer un ruisseau avec des bassins et une eau chaude comme celle d’un bain, le tout en pleine forêt tropicale! Unique et magique!

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Bien qu’il soit déjà passé 16h30 et que notre tour devait se terminer à 16h00, Winston, notre guide, nous offre un petit détour par Roseau, la capitale de la Dominique, appelé ainsi à cause des roseaux qu’on retrouvaient partout ici. Il nous montre le Jardin botanique, l’hopital, l’université, le marché. On achète à ces petites vendeuses des maïs grillés, humm!!

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Et nous sommes finalement de retour à Porthsmouth. Il est 18h00! Quelle journée, quelle belle journée!

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Alors, après tout ça, comment ne pas accorder à la Dominique notre fameux sceaux “DESTINATION COUP DE COEUR”!

Dominique

Category: 2014-15 : Petites Antilles  | Tags:  | 2 Comments