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Puerto Rico d’Est en Ouest Feb 23

Nous voilà désormais en mode « on avance »! Si bien que nous traversons Puerto Rico à coup de 25-35 miles par jour, s’arrêtant rapidement pour la découvrir un peu plus car, nous l’avions vite navigué à l’aller. Bahia de Jobos, Ponce, Caja de Muertos, Gilligan’s Island, Boqueron, Mayaguez, voilà notre Puerto Rico de 2015.

    carte puerto rico

Des mouillages souvent bien protégés où nous dormons bien, de la mangrove, des récifs. Mais Puerto Rico est plutôt une étape entre les Iles Vierges et la République dominicaine, pas tant une destination. Mais contre tout attente, c’est ici que nous avons vu nos premiers perroquets!!!

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…Alors que nous étions à la Guancha de Ponce pour un petit verre de fin de journée, soit en pleine ville!! Et dire qu’on les cherchait dans les forêts tropicales!

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À Ponce, en plus de nos perroquets (!), nous avons cette fois-ci pris le temps de visiter le Ponce Viejo, la vielle ville, avec ses bâtiments restaurés et sa caserne de pompiers plus que centenaire en plus de compléter l’approvisionnement d’Oséo. Nous sommes prêts pour les Bahamas où tout coûte une fortune, les cales sont bien pleines!

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L’ancienne caserne de pompier devenu petit musée, très distincitive en rouge et noire.

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Notre mouillage favori aura été celui de Bahia de Jobos que vous avez vu au dernier post. Niché au creux de la mangrove, il nous rappelait l’Intracostal des États-Unis dans ce qu’il a de plus beau. Nous avons aussi bien aimé Caja de Muertos, une petite île à sept miles de Ponce avec sa plage, sentiers de randonnée jusqu’au phare tout en haut et vue superbe sur une prairie ondoyante et la mer battant sa côte Est.

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On s’arrête à Gilligan’s Island mais on ne fait que passer, pas le temps de visiter car on aperçoit une ouverture pour traverser vers la République dominicaine, une navigation de plus de 24 heures et le passage du fameux Mona Passage. Donc on continue, prochain arrêt : Boqueron quelques 28 miles plus loin. Nous y atterrissons un dimanche, c’est la fiesta partout, sur l’eau et en ville! Boqueron ne manque pas d’ambiance, mais nous avons beaucoup à faire donc pas le temps de s’attarder à déguster les huitres, palourdes et empanadas offertes dans tous les petits kiosques de bord de rue, ni de temps pour la très longue plage qui nous appelle pourtant! Vite, il nous faut cuisiner notre traditionnel pain aux bananes des traversée. Demain sera la traditionnelle salade de pâte des traversées, en plus de sandwichs et crudité en quantité, nous serons prêts!

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Départ vers Mayaguez, le temps est d’un calme… On y fait nos douanes de sorties et on réussi enfin à se jaser avec Marama pour organiser notre traversé à venir! Pas facile avec ces déplacements quotidiens!

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Ouf, prêt pas prêt, on y va! Demain, on saute dans le Mona Passage et après-demain on sera en  République dominicaine!!! Souhaitons-nous bonne nav, vent et mer douce!

Vieques sous teintes de gris Feb 18

Vieques est pourtant si jolie… Mais dès que nous y sommes arrivés, le ciel s’est couvert de gris pour ne plus le quitter, pendant cinq jours… Cinq jours! Je crois que c’est un record de temps gris sous nos tropiques. Je sais, vous, vous batttez des records de froid… On en vient qu’à oublier ce froid terrible de février, ce que ça ne nous manque pas… Mais ce temps gris ici, c’est si dommage car Vieques étaient pour nous un grand coup de cœur l’an passé et nous avions très hâte d’y revenir pour visiter ses autres baies toutes sauvages et isolées. Nous voulions aussi en faire le tour en Jeep, mais on a annulé car sous la pluie, ce n’est pas aussi bien et au prix que nous coûtait le jeep, mieux valait l’apprécier à plein.

Mais même en gris, Vieques reste une île qu’on apprécie particulièrement. Pour son aspect sauvage et hors du monde, pour les gens qu’on y rencontre et qui y viennent parce qu’ils aiment cette île bien différentes des autres. Nous sommes seuls, seulement quelques aventuriers en jeep de jour et aucune âme qui vive le soir. Pêche, plongée, plage bordée d’arbustes rabougris, ce n’est pas la carte postale caraïbe, mais c’est le bonheur du bourlingueur des mers.

Bahia de las Chivas, nous y sommes le seul voilier dans cette baie sauvage. Le soleil a brillé lors de notre arrivée pour vite disparaitre sous la pluie les deux jours suivants. On parvient tout de même à une petite escapade à terre pour une partie de plage et body board, sous la pluie!

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Ouf, le grain qui menace à nouveau.

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Changement de mouillage, direction Ensenada Sun Bay, encore sous le gris… Mais une éclaircie semble se dessiner, vite, on arrête tout pour se dégourdir le corps sur la longue plage. Et ici, c’est le domaine des chevaux, plein de chevaux qui vivent en toute liberté sur l’île. Il y en aurait plus de 3000!

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Nous passons plus d’une heure à les observer, surtout ce tout petit poulain nouveau-né tout frêle sur ses nouvelles pattes.

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On se rend à Esperanza, c’est dimanche et les gens se retrouvent sur la plage ou dans les buvettes. Les rythmes latins animent la rue, ambiance festive! 

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Mais le répit soleil est de courte durée. Lundi 16 février, c’est plus gris que jamais. On passera la journée entière à l’intérieur, aucun répit soleil. Tout est détrempé et rien ne sèche. École, lego, pêche pour Ronald et quelques langoustes au souper (au moins!), puis cinéma-bateau.

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Et bien, tant pis, on t’aime quand même Vieques! Mais nous reprenons tout de même la route… Et oui, il nous faut avancer! Le temps passe rapidement, nous n’avons plus que quatre mois devant nous et la route est longue jusqu’au froid Canada. Et enfin, le soleil brille à nouveau sous nos tropiques, la mer est belle et nous naviguons vent arrière. La vie n’est-elle pas merveilleuse? Nous revoilà à Puerto Rico sous drapeau, jaune signifiant que notre entrée, soit nos douanes, ne sont pas faites. Une pause parfaite dans la Bahia de Jobos, un petit mouillage entouré de mangrove où nous sommes le seul et unique bateau. Toute cette beauté juste pour nous. Ne sommes-nous pas les plus chanceux du monde?

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Puerto Rico Mar 09

Puerto Rico, voilà une destination qui nous titillait pas mal! Intrigant comme endroit, nous avions hâte d’y mettre les pieds! Inconnue pour plusieurs jusqu’à ce que le fameux Ricky Martin et la Vida loca nous la fasse connaître (parce qu’il y est natif), une île des Antilles sans doute bien différente des autres car, Puerto Rico est en quelque sorte affilié aux États-Unis. Cela doit bien lui donner un visage bien différent des petites Antilles françaises, si charmantes.

Nous avions donc bien hâte d’y poser l’ancre. Ponce était un arrêt obligatoire car c’est là que nous pouvions y faire nos douanes. Notre guide nous disait aussi qu’on y trouvait tous les grands magasins présents aux États-Unis, genre méga Walmart, grosses épiceries, magasin de bateau, etc, alors on s’était monté une très bonne liste de chose à se procurer là-bas. Et en plus, le guide disait aussi que c’était très beau. Génial!

Les enfants avaient reçu des sous pour leur fête de Matante Mylène et attendaient Puerto Rico avec impatience pour s’acheter… devinez quoi??? Et oui, des lego! Merci Mylou!!! xxx

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Bon, le port où nous pouvons nous ancrer n’est pas des plus beaux, tout à côté du port commercial. Ça devient une habitude depuis quelques temps de se retrouver à côté des cargos! Pas des plus agréables comme compagnie, c’est toujours bruyant et ça gâche un peu la vue. Mais bon… et le mouillage est très loin de la ville. Impossible de faire quoique ce soit à pied, on se loue donc une voiture pour la semaine. Et c’est parti pour Puerto Rico!

Notre mouillage à Ponce, dans le port en face de la marina

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Voyez-vous notre imposant voisin?

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La seule chose à distance de marche : un Boardwalk avec des petits restos de friture. Tout est frit ici! Les gens peuvent bien être grassouillets! Surtout avec tous les fastfoods américains qu’on retrouve absolument partout (McDo, Burger King et compagnie)! En compagnie du voilier américain Adagio.

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Nous prenons possession de la voiture le vendredi après-midi et allons faire une petite tournée dans Ponce, histoire d’y faire un peu de repérage. On trouve les magasins, les épiceries et on passe rapidement par la vielle ville, en se promettant d’y revenir un autre jour pou bien visiter car, il parait que c’est très beau.

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Mais finalement, nous n’en verrons pas plus du vieux Ponce, nous n’avons pas eu le temps d’y revenir! C’est que nous avons décidé d’aller visiter le parc national de El Yunke, une vraie forêt tropical au cœur de Puerto Rico. Dès le lendemain matin, nous nous levons très tôt pour partir à la découverte de l’île. El Yunke est à environ 2 heures de route et, pour s’y rendre, nous traversons les hautes montagnes qui séparent le Sud du Nord. En route, Catherine faisait remarquer aux enfants combien l’environnement était aride du côté Sud de l’île et leur disait que, sans doute, de l’autre côté des montagnes, du côté Nord, la végétation allait être plus verte et luxuriante car toutes ces hautes montagnes empêchent les nuages de pluie de passer. Et bien elle ne croyait pas si bien dire! Au détour de la plus haute montagne, nous constatons en un déclic le changement de végétation. Des arbrisseaux tout secs et sans feuilles et des broussailles brulées par le soleil, les montagnes se parent soudainement d’un vert étincelant. Des arbres en fleurs, des lianes, des plantes grimpantes recouvrent tout! C’est merveilleux et c’est magnifique! Le contraste est étonnant et c’est vraiment beaucoup plus beau du côté nord de l’île!

Aride :

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Luxuriant!

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Nous visitons le parc El Yunke et sa forêt tropicale. Forêt tropical, en anglais c’est Rainforest. Et bien c’est ce qu’on a eu pour toute notre visite : de la rain (pluie)! Ça nous mettait dans l’ambiance disons!

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Et vue d’en haut…

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Après avoir beaucoup marché à sillonner les nombreux sentiers sous la pluie, nous reprenons la route. Nous décidons de faire un petit détour par San Juan, la capitale. Il parait que c’est très beau. On se rend directement dans le vieux San Juan et, WOW!!! C’EST TELLEMENT BEAU!!!

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C’est tellement beau qu’on décide de ne même pas s’arrêter et de plutôt revenir le lendemain (c’est pour ça qu’on n’a pas eu le temps de visiter Ponce!)

Le vieux San Juan, une magnifique ville coloniale aux rues dans lesquelles s’alignent une succession de demeures colorée toutes plus belles les unes que les autres.

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Une ville où débarquent chaque jour des milliers de touristes des bateaux de croisière.

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Une ville ceinturée de remparts et protégée, à l’époque, par trois forts de défense.

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Dès que nous débarquons de l’auto, on constate qu’il y a plein de gens avec des chiens. Ils semblent tous aller quelque part. On demande donc pourquoi tout le monde est avec son chien. Et bien, c’est la journée nationale du chien! Il y a une fête à El Morro, une des fortifications. Là, c’est comme les Plaines d’Abraham, remplie de chiens!

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Tous apprécient le magnifique cimetière tout de marbre blanc

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Puis avant de repartir, nous repassons par le Boadwald car nous y avions vu des petits voiliers téléguidés. À notre surprise, c’est gratuit et les voiliers sont tout neuf. Ils veulent démarrer un club de voile et font la promo.

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San Juan semble être vraiment une très belle ville, propre, et surtout, la vielle ville n’est pas défigurée comme le sont toutes les autres villes par tous les commerces directement importés des États-Unis tel PFK, Subway, Pizza Hut, McDo, Burger King, Wendy’s… Ils sont incroyablement partout! Tellement, que nous n’avons même pas réussi à manger Puerto Ricain, on n’en trouvait pas!

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Même sur le chemin du retour, alors que nous nous arrêtons à Caguas, une ville nichée aux creux des montagnes, pour y chercher un resto où manger, nous ne trouvons rien de rien de local, si bien que nous nous retrouvons finalement, bien malgré nous, à manger au Pizza Hut. Ordinaire.

Le Parque central à Caguas, joli mais rien à y manger à part quelques petits kiosques de friture

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Ce sera donc cela notre Puerto Rico. Nous parcourrons le reste du pays d’une seule traite par la mer pour nous rendre directement à Vieques, une île appartenant également à Puerto Rico, mais, je vous le dis déjà, qui n’a absolument rien à voir avec Puerto Rico tellement elle est belle et paisible… À suivre!

Marathon de navigation vers Puerto Rico Feb 27

Voyez-vous, en République dominicaine, ils ont décidé de ne pas simplifier la vie des voyageurs en bateau! À chaque arrêt que nous faisons, il nous faut rencontrer les autorités, la Marina de Guerra, à notre arrivée et à notre départ. Eux, ils nous remettent un papier indiquant le nom de notre prochain arrêt et il n’est pas possible d’aller ailleurs qu’à cet endroit. Et là où il n’y a pas de poste de la Marina de Guerra, nous ne devrions normalement pas nous y rendre. Ce système coûte aux plaisanciers des propina (pourboire et/ou bouteille de rhum) et alourdit chaque arrêt, en plus de limiter notre liberté de mouvement. Mais bon, s’il en est ainsi, on s’y conforme! Et, comme nous nous débrouillons très bien en espagnol, tout s’est toujours bien passé pour nous et nous n’avons pas eu trop de propina à payer, contrairement à bien d’autres qui, ne comprenant rien à ce que leurs interlocuteurs leur disaient, ont dû payer, parfois bien cher!

Alors au moment de quitter Boca Chica, il nous fallait bien notre papier, mais surtout, nous avions besoin de notre Despacho, notre document de sortie international, car Boca Chica est pour nous le dernier endroit qui émet ce Despacho international. Et normalement, une fois que notre sortie du pays est faite, c’est-à-dire nos douanes, on doit quitter le pays tout-de-go. Les inspecteurs anti-drogue sont d’ailleurs passé tout juste avant que nous larguions les amarres avec leur chien renifleur pour s’assurer que nous étions “clean”. Nous l’étions! Le problème, c’est que Boca Chica est à plus de 60 miles de la fin du pays, soit une très grosse journée de navigation. Et qu’après, Puerto Rico est encore à plus de 120 miles… Nous avons donc demandé une permission spéciale, tartinant allègrement sur le fait que nous avons de jeunes enfants à bord et qu’ils trouvent bien difficiles les nuits de navigation, afin de pouvoir s’arrêter en chemin sur l’île de Catalina. Nous avions bien envie de s’y arrêter car, d’après notre guide, on y disait que c’était un arrêt pour les bateaux de croisière, qu’au débarquement de la manne de touristes, c’était comme Time Square at New Year et que le mouillage était un peu rouleur. Bon, on ne tenait pas trop au côté rouleur, mais l’attrait de se mêler à un troupeau de touriste, d’espérer profiter des installations qui doivent être pas mal et, pourquoi pas, peut-être aussi casser la croûte des croisiéristes, ça nous semblait bien excitant!

Nous naviguons donc péniblement comme toujours avec les vagues en plein dans le nez, mais au moins nous sommes près de la côte et on peut se divertir à regarder au loin des méga-complexes de tout inclus.

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Nous arrivons au bout de 41 miles et 8 heures de navigation à Isla Catalina. Déjà, de loin, on pense apercevoir au moins un million de chaise sur la plage! Ça promet! Un autre bateau est ancré et il roule. Ça promet… Effectivement, il y a à peu près un million de chaise sur la plage, et ça roule! Mais aucun touriste en vue.

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Il est tard, alors on planifie un passage à terre le lendemain en matiné. On roule toute la nuit et sommes épuisé au matin. Mais nous n’avons même pas le temps de se dire à quelle point la nuit fut terrible que déjà on nous crie de l’extérieur. Vite, on se lève, une barque nous dit qu’il faut se pousser de là, que le bateau va passer! Ah! Le voilà! En fait, on ne pensait pas que ça allait être de si gros bateau de croisière, on pensait plutôt à plein de petits bateaux des tout-inclus avoisinnant. Mais non, c’est un vrai bateau de croisière que nous avons derrière nous et qui souhaite prendre notre place!

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On démarre vite le moteur et on se pousse de là. Mais, malheureusement pour nos beaux plans pour la matinée, on ne pourra pas s’ancrer ailleurs pour aller se dissimuler parmi la foule car le fond est partout ailleurs que là où nous sommes de corail très dur, l’ancre ne prend pas du tout. Bouh. On manque la fiesta. Et on part l’estomac vide en direction de Isla Saona, notre prochain arrêt.

Belle navigation pour commencer en tirant un long bord à plus de 7 noeuds puis le vent se lève drôlement pour atteindre plus de 25 nœuds, toutes voiles dehors, ça travaille! Mais on arrive rapidement et l’endroit est magnifique. Une eau digne des Bahamas, turquoise sur fond de sable. C’est splendide.

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C’est d’ailleurs une destination des excursions des Tout-inclus et des dizaines de dizaines de voiliers, catamarans, bateaux moteurs défilent tous les avant-midis pour repartir tous les soirs avec tous leurs vacanciers prêts à fêter aux rythme de la merengue-salsa et des grands verres de rhum!

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Nous, nous nous installons un peu à l’écart, bien tranquille dans notre grande piscine. Nous en profiterons pour nous reposer de notre mauvaise nuit, prendre des forces avant la prochaine grande navigation vers Puerto Rico et, aussi, profiter de la plage et de cette belle eau qui nous entoure!

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La plage, juste pour nous…

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Et cet endroit où on reçoit sans doute, certains jours, les touristes, juste pour nous aussi!

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Dolce farniente

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Pendant que les enfants s’amusent à jouer aux petits singes

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Notre copain le chien gardien de la plage. Il nous a laissé passé en échange de quelques gratouilles du bedon!

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Apéro sur le bateau

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Et dernier coucher de soleil sur la République dominicaine

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Et, la fenêtre météo est là, alors il est temps de partir. Elle ne nous tente pas du tout cette navigation vers Puerto Rico. 120 miles. Maintenant, on sait ce que c’est. On sait que même si la météo dit que c’est un bon moment, ça va quand même être très long et fort probablement très désagréable. C’est long 24 heures en mer! Nous, on trouve ça long, et plate. Il y en a qui se trouve bien en mer, à admirer l’immensité, la beauté de la mer, sa puissance, le soleil qui miroite sur l’eau, les oiseaux qui… BEEEEEEPPPPPP!!! Nous, ON TROUVE ÇA LONG! On ne fait rien car on n’ose plus rien faire de peur de se fatiguer, on ménage nos forces, on est en mode « économie d’énergie » ce qui signifie qu’on se couche sur la banquette et on attend que le temps et les miles s’écoulent. Comme nous sommes aussi souvent à la limite de se sentir croche, la position horizontale est toujours la meilleure. On n’ose pas trop boire non plus car on sait qu’on devra aller faire pipi et qu’en bas ça donne mal au cœur. Même Julien s’est conformé à cette stratégie car même lui commence à ressentir les effets de la mer!

Alors, bien que les conditions de notre traversée du Mona Passage vers Puerto Rico ait été excellente, vent faible de 13 nœuds de l’Est, vagues raisonnables de 3 à 6 pieds pour commencer qui se sont finalement estompées passablement, mais évidemment toujours dans le nez, nous sommes plus qu’heureux que ce fameux passage soit désormais DERRIÈRE NOUS!!! Yéhhh!!!! C’est fait!!! C’était notre dernière si grande navigation! 24 heures exactement que nous aurons mis, 125 miles. Départ à 9h30, mardi 25 février de Isla Saona République dominicaine, arrivée à 9h30, mercredi le 26 février à La Parguera, Puerto Rico! Bravo à nous encore une fois!

Puerto Rico au petit matin tel qu’il se montre à nous depuis le cokpit, succession de collines.

Puerto Rico (11)

Ici, nous ne pouvons aller à terre car il n’y a pas de bureau de douanes à La Parguera. Il faudra attendre Ponce. C’est pourquoi nous ne resterons qu’une journée. Ronald reprendra sa nuit sans sommeil pendant la journée, Catherine et les enfants reprendront un peu du grand retard que nous accumulons sur l’école à cause de toutes ces navigations, et nous immortaliserons le paysage dans notre initiation à l’aquarelle. Un peu d’art plastique, c’est bon dans le cursus scolaire et ça occupe les enfants pendant la sieste de papa!

Paysage d’inspiration:

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Et puis c’est un re-départ, à 4h00 dès la nuit suivante. Nous souhaitons tirer profit des vents plus faible de la nuit pour faire les 25 miles qui nous séparent de Ponce. Pari gagné, la navigation sera dès plus calme et nous arriverons à destination à 9h20 ce matin du 27 février.

Et là, une pause. Ponce semble une ville magnifique, pleine de beauté architecturale, de visite à faire, de magasins où refaire le plein! Ouf, tout ça nous fera le plus grand bien!