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Tag-Archive for "Ste-Lucie"

L’école se poursuit, des Grenadines à Sainte-Lucie Nov 13

Nous sommes en Martinique. Ahhhh, ce qu’on s’y sent bien ce matin! Il y a une bonne odeur de feu de cuisson, la nuit a été calme, le décor est tout autre que lors de notre dernier passage. Désormais, c’est vert! Les montagnes sont belles, elles semblent toutes de velours. Ce que nous sommes contents d’y être! Nous y sommes arrivés hier après-midi vers 15h après la traversée du canal, calme! Les canaux se suivent et ne se ressemblent pas, et c’est tant mieux! Quoique nous prendrions bien les suivants comme celui-ci…

Nos derniers moments à Sainte-Lucie : La plage de Rodney Bay et pourquoi pas un dernier verre à la marina. Ah oui, et le dessal fonctionne à merveille!

Rodney Bay (87)Rodney Bay (89)Rodney Bay (94)Rodney Bay (95)

En route pour la Martinique! Que du bonheur!

Nav Martinique (8)Nav Martinique (7)Nav Martinique (25)

Il est 6h00 et je me lève car je souhaite mettre à jour l’école sur le blog avant la belle journée qui s’annonce : Visite au Marin pour les formalités de douanes, achat d’une bonne baguette à 1Euro, de fromages et de pâtés pour le diner (nous sommes en France!), trainer dans les rues de Sainte-Anne en fin de journée… Alors vite, au boulot, il est déjà 6h15!

Nous voilà rendu à la semaine 14 de nos plans de travail. L’école avance très bien, professeur-maman est contente, ses petits élèves travaillent vraiment très bien. Mon cadeau d’anniversaire est toujours actif, Julien et Léa gardent le moral et un bon enthousiasme pendant l’école, ça ne se passe que mieux. Pas de thème spécifique pour cette dernière période qui traite des semaines 9 à 14, mais plutôt des activités différentes chaque semaine ou pour quelques semaines consécutives pendant nos périodes collectives. Ainsi, à la semaine 10, nous avons étudié la fable La Cigale et la Fourmi de Jean de La Fontaine. Nous avons travaillé avec le dictionnaire pour en comprendre le sens des mots inconnus et le sens du texte.

Ecole octobre 2014 (3)Ecole octobre 2014 (5)Ecole octobre 2014 (4)

Après les exercices, les enfants ont eu la semaine pour mémoriser la fable. Les voici qui vous récite « La Cigale et la Fourmi », aux abords de Sandy Island sur l’île de Carriacou.

L’Halloween nous a apporté des problèmes mathématiques et des compréhensions de lecture de sorcière et de bonbons, en plus d’une histoire en anglais…

Ecole octobre 2014 (9)Ecole octobre 2014 (7)Ecole octobre 2014 (17)Ecole octobre 2014 (18)Ecole octobre 2014 (19)

En histoire-géographie, Julien en était à l’étude de la Seigneurie en Nouvelle-France. Nous nous y sommes tous mis pour voir ensemble cette forme d’organisation sociale et du territoire et les enfants ont travaillé toute la semaine à bâtir leur propre seigneurie. Un projet gagnant qu’ils ont ADORÉ!! En voici la présentation, par Julien.

Pour les semaines 12 et 13, les périodes collectives ont été allouées à l’Anglais intensif. Nous en faisons chaque semaine, mais pour ces semaines, nous avons doublé les périodes, faisant autour de 2h30 par semaine. Nous avons abordé un nouveau thème : School Life. Nous avons vu le School Staff et les School places et en avons profité pour bien mettre en place la formulation des questions. D’abord avec les Questions Words : What, When, Who, Why, Where, How many, How old. Puis ensuite les Yes / No Questions. Nous avons fait des exercices sur la transormation des adjectifs comme Big en Bigger et Biggest pour signifier plus gros que et le plus gros, comme dans “Dad is bigger than Julien” ou “Dad is the biggest of the family”! Ce n’est qu’un exemple, bien sur!

Bequia (4)Ecole octobre 2014 (13)Ecole octobre 2014 (14)Ecole octobre 2014 (15)Ecole octobre 2014 (21)Ecole octobre 2014 (16)Ecole octobre 2014 (20)

Pour ce qui est du contenu hebdomadaire régulier, en mathématique, Julien a débuté ses tables de division et ça se passe très bien. La stratégie de maitriser d’abord parfaitement ses multiplications a porté fruit et les divisions vont de soi pour l’instant. Les divisions en colonne d’un nombre à trois chiffres lui sont faciles, nous avons vu la mesure de capacité (les litres), la décomposition des nombres en facteurs premiers, le dallage et le diagramme à ligne brisé.

Léa a quant à elle vu l’addition et la soustraction à deux chiffres (sans échange), le calcul de l’heure, les diagrammes et les solides. Ses tables d’addition et de soustraction vont bon trains, on débutera sous peu les multiplications (pourquoi ne pas prendre d’avance!)

Le français se porte bien aussi, on travaille très fort et j’insiste beaucoup sur la grammaire, la bonne correction de leurs écrits, la bonne conjugaison des verbes. Léa s’initie à tout cela mais pour Julien, tout doit être impeccable, prof-maman est exigente! Léa en est officiellement au genre et au nombre des noms mais ses corrections, notamment dans ses dictées, sont excellentes! Julien est quant à lui moins constants. Il connait bien ses règles, ses terminaisons de verbe au présent, imparfait et futur que nous avons vu, mais il oublie parfois d’appliquer ses règles… Le verbe a d’ailleurs été à l’honneur ces dernières semaines, l’infinitif, le conjugué, les règles d’accord, les terminaisons. Ouf, beaucoup de verbes!

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Dictée et textes écrits. Le portrait était à l’étude.

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Ouf, voià! Il est 8h45, j’ai terminé! C’est maintenant le temps du petit déjeuner! Papa et les enfants ont bien avancé l’école pendant que je préparais tout ça. Nous avons la journée à nous!Wahooooooo!!!!!!!

Voilà que tout est prêt à être envoyé, mais il nous faut attendre qu’Internet nous viennent. Il va et il vient ce cher Internet, ou plutôt, il n’est pas plus souvent qu’autrement. Nous sommes de retour dans les îles françaises, ne l’oublions pas! Ce n’est pas le paradis du Wi-Fi ici!

Ste-Lucie, et badaboum les ennuis! Nov 09

Aïe aïe aïe! Notre arrivée à Sainte-Lucie n’a pas été de tout repos malgré que nous y venions justement pour reprendre un beat plus relax après le rythme effréné des derniers jours à Bequia et St-Vincent. Le panier à linge sale déborde, l’école est buissonnière depuis une semaine et les cernes s’accumulent sous les yeux, on est dû pour un arrêt!

D’abord la nav. Ouf! Le dernier canal remonte à plusieurs mois et l’habitude s’est perdu semble-t-il. Ce canal avait été mouvementé à l’allé aussi, mais là, les enfants n’ont pas résistés. Pauvres enfants, ce qu’on peut leur faire vivre… Tant ce voyage apporte de la magie, tant parfois il peut nous mettre le cœur en miette. Léa a été malade, elle en pleurait. Julien n’a pas résisté non plus. Oséo s’est fait bousculé par ces vagues qui venaient de l’avant, une vague courte mêlé à des murs qui nous faisaient glisser, giter, tanguer! Dur dur pour les cœurs mal amarinés, dur dur pour le cœur de papa et maman qui ne peuvent que leur murmurer qu’ils sont courageux et que ça va s’arrêter, bientôt… Et ça s’est arrêté, le sourire est revenu, tout est bien vite oublié, heureusement, et le voyage continue!

Et pour leur donner du courage à quelques miles de l’arrivée, vous savez qui est venu nous saluer de splash énormes??? Des baleines!!! Catherine en a aperçu une première sur bâbord qui sautait, et nous nous sommes déroutés car nous étions sur une trajectoire trop près à notre goût. (C’est gros ces bêtes!) Puis une deuxième, beaucoup plus près, sur l’avant bâbord! Une immense baleine qui sort son corps et se jette sur le dos, et sploush!! Et finalement, une autre, cette fois-ci à à peine 20 mètres derrière Oséo, sérieusement, ça fait peur si près! Mais ça redonne du moral! Évidemment, pas de photos, quand ça bouge, les priorités sont ailleurs qu’aux photos!

Signe que nous sommes arrivés : les Pitons de Sainte-Lucie tout au sud de l’île. Ne sont-ils pas beaux?

Pitons (11)Pitons (9)Pitons (2)Pitons (4)

Résultat de notre nav mouvementé, à l’intérieur : désormais, la gite est de l’autre côté, je crois que nous avons quelques ajustements à faire… Un vrai bazar comme disent désormais les enfants! Influence des copains Français!

Pitons (12) Pitons (13)

Nous nous rendons à Marigot Bay, après avoir rejeté un mouillage aux Pitons. Ça ne nous disait rien, nous n’avions pas l’intention de faire les expéditions, le budget ayant été dépensé au volcan de St-Vincent, et le mouillage était bruyant car c’est dimanche et les locaux font toujours la fête les dimanches. Nous poursuivons donc jusqu’à Marigot, baie des plus tranquilles, on y sera bien…

Marigot (3)Marigot (1)

Beeeeepppp!! Erreur!! Nous y sommes effectivement bien, on dort, on débute une petite journée tranquille le lendemain, on fait enfin de l’école et les enfants travaillent bien, mais, 1er ennuis : en faisant le lit, Catherine découvre le matelas tout mouillé en dessous. On retourne, on aère, on fait sécher, on cherche la source… on ne trouve pas de fuite. On soupçonne les restes d’eau d’une vieille fuite au guindeau dans la pointe avant qu’on a déjà réparé et qui aurait atteint le matelas avec la gite qu’on a subi. Toujours est-il que la cabine avant est sans-dessus-dessous.

On fait de l’eau… 2e ennui! Le dessal ne produit pas comme il devrait. Ronald cherche tout le long du système. Nous, on essaie de faire l’école. Mais le système du dessal, il est partout! Une partie est au fond de la cabine de Julien, l’autre dans la salle de bain, l’autre près du moteur, les outils dans les cales, il y a des trucs partout! À la cabine avant, s’ajoute le carré sans dessus-dessous!

Mais ça ne s’arrête pas là! 3e ennui! Ronald, qui est en communication avec le représentant Spectra à Rodney Bay par courriel fait les tests qu’il lui demande de faire. Il faut calculer la quantité d’eau produite versus l’eau rejeté. Mais l’eau rejeté l’est habituellement à l’extérieur, là, il faut la recueillir, Ronald patente des tuyaux à l’intérieur qui passent au-dessus du lit de Julien et, voilà le vlan! Le tuyau pète! Résultat : plein d’eau, SALÉE, sur le lit de Julien! Vite, on sort tout (évidemment, sa chambre est en bordel, ça prend mille ans à tout vider), on éponge comme on peut, on enlève la douillette, les draps, le couvre-matelas, le sur-matelas mousse, ouf, le matelas n’est pas atteint. Mais tout est salé! L’horreur, et le dessal qui fonctionne mal. Bon, congé d’école les enfants, on arrête. On a du boulot!

Ronald continue de chercher le problème du dessal, maman et les enfants de mettent à la lessive, que nous faisons toujours à la main. Mais Catherine n’en a finalement pas fini avec son Chikungunya et ses mains la font toujours souffrir, si bien que la corvée de tordage pour la lessive est particulièrement pénible, surtout avec tous ces draps, ces douillettes et couvre-matelas.

(Et oui, parenthèse Chikungunya. Aux symptômes initiaux, nous ignorions que des douleurs persistantes pouvaient perdurer. Catherine qui n’avait eu que peu de douleurs articulaires lors de la crise se retrouve maintenant avec des douleurs beaucoup plus importantes, surtout aux doigts et aux poignets, si bien qu’ouvrir la porte du frigo devient difficile, fermer les hublots de côté, agripper des trucs… Ce n’est pas “cool”. Certains en ont pendant des mois, pour d’autres, des années… Espérons que tout finisse par rentrer dans l’odre… )

Peu de temps pour profiter de la belle Marigot donc. Mis à part nos douanes et faire un grand plaisir à Julien et Léa en retournant dans le funiculaire de la colline, nous n’en ferons pas plus ici, on doit se rendre à Rodney Bay pour y confier notre Pompe Clark de dessal à Regis Electronic, qui travaille impeccablement. Nous sommes mardi, le 4 novembre.

La belle Marigot, puis la palpitante expédition en funiculaire! Un grand moment… (!)

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Au départ de Marigot, Oséo file sous le vent de Sainte-Lucie, dans 12 nœuds de vent à 60 degrés sur une mer plate, nous battons notre record de vitesse à 8.8 nœuds!!! Wahoo!!! Mais pas de poisson, on va bien trop vite!!!

Et nous revoilà à Rodney Bay, sur notre boule numéro 1, dans le lagon, depuis. Nous voulions bien repartir vers d’autres mouillages, mais voilà que le temps pluvieux nous est tombé dessus. D’abord de nombreuses averses, puis, au vendredi, une nuit entière de pluie qui s’est poursuivie toute la journée du samedi. Pluie sans arrêt! On n’a jamais vu ça! Comme on n’a plus de dessal, on se remplit des sceaux! Et ça ne prend pas plus de 20 minutes à remplir tellement ça tombe! Train Train déborde, on ne finit plus de le vider, alors on le soulève dans l’arche et on ouvre le bouchon! Ce sera journée école et lecture, les batteries sont au plus bas, pas de soleil et pas de vent, on doit partir le moteur pour recharger un peu et on se termine notre Pirates des Caraïbes 2 en plus de se farcir le 3 en soirée! Grosse journée!

Pluie pluie et nos récupérateurs de pluie! Sur notre Boule Numéro 1 à Rodney Bay. Avec toute cette pluie, le lendemain devient journée de lessive! On lave tout et il nous reste encore de l’eau!

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Ballade au Fort de Pigeon Island. Un autre fort! À chaque île son fort, je crois que nous les aurons bientôt tous fait! La ballade en vaut la peine, la vue est spendide et le paysage, avec ses herbes hautes qui bruissent dans le vent, appaisant.

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Le top du top Rodney Bay : la crème glacé Elena’s! On l’attendait depuis Grenade, la meilleure crème glacée des Antilles! 2 boules en plus (clin d’oeil pour Dominic ;)! …ah, et l’épicerie aussi!

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Et un souper familial pour 40EC, 15$, qui dit mieux? Domino’s, nous, on l’aime avec ses tables kétaines dehors! Et ça excite les enfants, je vous dis!

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Nous attendons la réparation de notre dessal et ensuite, hop en Martinique. Mais cette fois-ci, nous n’oublierons pas les cachets anti-mal de mer des enfants!

Des Pitons aux Grenadines Jun 26

Bequia (54)…l’eau des Grenadines.

Les Grenadines, tout un chapelet de petites îles baignées dans des eaux turquoises et, espérons, calmes! Nous y sommes arrivés après une passablement longue navigation dimanche le 22 juin, c’est que nous perdons l’habitude, ce qui ne nous déplait pas d’ailleurs. 62 miles, deux canaux à traverser et l’île de St-Vincent sous laquelle nous avons filée sans nous y arrêter. Pas mal de vague encore une fois et du courant dans le canal de St-Vincent vers l’île de Bequia, porte d’entrée des Grenadines. Quel désespoir de se voir avancer à 4.4 nœuds alors que nous essuyons des vents de 20 nœuds! 2 nœuds de courant dans le nez, ouach!

Ah mais, mes Pitons! Avant tout, notre navigation nous a porté vers la pointe sud de Sainte-Lucie à longer les magnifiques Pitons, classé patrimoine mondial de l’UNESCO. Chacun notre tour, Rêve d’océan et nous-même nous sommes photographiés devant les majestueux Pitons… Voici Oséo…

Pitons Oseo (5)Pitons-St-Vincent (2)

Et nous y voilà enfin, les Grenadines! La première île à croiser notre route sera Bequia, à prononcer « Béquoué ». C’est le début des plages et eaux idylliques à ce qu’on dit! Nous nous ancrons dans la grande Admiralty Bay et avons le choix d’une vue sur le village ou sur la plage de Tony Gibbons. Nous optons pour cette dernière et profiterons de ses eaux chaudes et son sable doré un peu chaque jour. Pour s’y rendre, on chevauche Paddle (c’est ainsi que nous appelons notre Stand-up paddleboard) ou on prend Train Train.

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C’est ici que nous avons célébré notre St-Jean! En compagnie de Rêve d’Océan. Nous étions les seuls Québécois dans la baie mais avons bien fait honneur à notre Québec! Le Québec s’est fait fêter en grand! Nous avons sortis nos drapeaux, nos crayons à maquillages, la musique et le soleil y étaient aussi!

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Bequia est très agréable. La baie étant grande, ça bouge bien un peu à bord, mais le village est super chouette, on y trouve des fruits et légumes frais en quantité et bon marché, du pain et tout ce que nous avons besoin, à notre grande surprise. Beaucoup de petits restos aussi, mais bon, on passe notre tour, budget oblige… Ah il y a une tradition de baleinier ici à Bequia. Chasseur de baleine. Une fois l’an il y a la chasse à la baleine. On en pêche très peu, mais remarquez le banc sur lequel Léa est assise un peu plus bas, c’est une vertèbre de baleine.

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On se fait une balade jusqu’à l’autre côté de l’île. C’est une petite île, ça nous prend environ 30 minutes! Nous aimons beaucoup ces petites balades à pieds qui nous font voir l’intérieur des îles. Friendship Bay où nous aboutissons est une des baies où il est possible de s’ancrer. Bien heureux de ne pas s’y ancrer, les vagues déferlent sur la plage et ça roule bien ici! C’est joli, mais mieux vaut à pied! On profite de l’ombre des arbres pour une petite partie de foot.

Départ de notre plage de Tony Gibbons, un peu de ballon-rond et nous sommes prêts!

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Arrivée à Friendship Bay…

Bequia (67)Bequia (75)Bequia (71)Bequia (69)On croise ce joli hotel qui nous indique une température mer, air, piscine à peu près toutes pareilles. Ouf, quelle chaleur!

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Voilà. Nous partons demain pour une autre île des Grenadines. Il nous reste environ 30 miles à parcourir avant d’atteindre notre zone considérée « safe » par nos assurances. Une vingtaine de miles demain pour se rendre à Canouan, puis nous y serons presque! Nous sommes d’ailleurs à la recherche d’une nouvelle Champagnette pour célébrer l’événement!

Sainte-Lucie, une belle surprise! Jun 21

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Nous avions un petit guide de Sainte-Lucie qui nous projetait des images d’une nature magnifique. Sainte-Lucie est fameuse pour ses Pitons, deux pics montagneux, un décor grandiose vautré dans une nature sauvage. Mais à ces fameux Pitons et à leurs alentours, dans le sud de l’île, sont concentrés les actes de délinquances, voir les agressions violentes à l’encontre des bateaux de passage. L’envie d’y séjourner est soudain moins grande. En plus, les tarifs pour s’y arrêter ne sont pas clairs et, dans notre cas précis, cette année, la nature est tellement desséchée que la vue doit en être moins éblouissante.

Toujours est-il que, vu l’état de sécheresse de l’île et comme on ne prévoyait pas s’arrêter dans le parc des Pitons, nos attentes envers Sainte-Lucie n’était pas énorme. Et pourtant, notre lagons de Rodney Baie nous a très bien servi avec son calme coloré et sa proximité de la ville tout à côté et voilà que nos deux mouillages suivants nous plaisent beaucoup. Alors, Sainte-Lucie, tu nous plais!

Nous n’avons que 6 miles à parcourir pour atteindre notre second mouillage de Castrie, la capitale de Sainte-Lucie. Un mouillage 100% urbain, nous sommes dans le bassin à environ 50 mètres de la rue passante, il pleut et on entend les bus et les bétonnières défiler dans la rue mouillée. C’est plutôt bruyant et pas tout à fait joli et il pleut tellement sans cesse qu’on ne met même pas Train Train à l’eau pour une virée en ville. En fait, le premier coup d’œil n’est pas convainquant du tout, Castrie ne nous tente pas malgré la présence des deux paquebots de croisière qui a déversé ses touristes pour la journée. On dit de Castrie avoir le marché le plus authentique et fameux des Antilles.

Navigation sous la pluie à l’approche de Castrie. Mouillage urbain, Rêve d’océan à nos côtés… Belle pêche Dominic!

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Le soleil brille au lendemain matin, alors on déjeuner en vitesse et on se rend à terre. Accosté avec Train Train au quai où se tenait hier le géant de croisière, nous débarquons dans les boutiques hors-taxes destinées aux milliers de visiteurs des géants. Puis derrière, nous plongeons dans la ville. Une ville animée, étrangement pas orienté sur le tourisme. Ce n’est pas une belle ville à proprement dit, mais une ville vivante, les gens circulent cellulaire à la main vers le boulot, les étals des petites vendeuses de rues prennent tranquillement place, elles y vendent des babioles, des mangues locales, des bananes, des chicklets, une autre des sous-vêtements, bref, des vendeurs underground comme on en trouve souvent dans les pays moins développés. Une ambiance qui nous plait beaucoup.

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On se rend à au Square Derek Walcott entouré de bâtiments historiques mieux préservés et de sa magnifique cathédrale au plafond de bois recouvert de fresques peintes. Dans le parc, des immenses escargots au corps blanc comme des albinos!

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Puis, on se dirige vers le marché. Avant même de l’atteindre, les étals se multiplient sur les trottoirs et déjà nous avons trouvé cinq grosses mangues pour 5 $EC (moins de 2$), un bâton de canne à sucre, un sac de limes et, depuis le temps qu’on en souhaitait, de délicieux avocats, tout locaux! Le marché est une multiplication de ces étals. Des fruits et légumes locaux, des poissons, de la viande et l’arôme des petits plats mijotés dans les Boui-Boui. On en ressort les bras chargé, épinards locaux en plus, bananes plantains, ananas, tomates, haricots verts.

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Nous ne regrettons absolument pas notre arrêt à Castrie et on se promet un approvisionnement géant en frais au retour avant d’atteindre la dispendieuse Martinique. Nous quittons après le marché en direction de la baie de Marigot. Encore une Marigot! Chaque île a sa Marigot! Pouvez-vous bien me dire qui était Marigot?

La baie est un trou à cyclone, c’est-à-dire qu’elle est naturellement protégée de toute part, un abris idéal en cas d’ouragan. Entourée de mangrove et de hautes montagnes, l’effet est magnifique. Les cocotiers et les mangroves apportent même de la verdure au décor, si bien que c’est de toute beauté. La baie recèle une minuscule plage, de petits restos accessibles uniquement par voie d’eau, des navettes tranquilles y font les va-et-vient toute la journée, une toute petite marina des plus charmantes et intégrées au décor ainsi que des villas et complexes hôtelliers luxieux terminent le tableau. Le tout est homogène et très beau, la baie est calme au son des criquets et des oiseaux, c’est vraiment un petit paradis.

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Nous partageons une boule avec Rêve d’océan. On mangera ainsi ensemble au souper, le délicieux poisson que, eux, ont pêché la veille. Pas nous, bouh. Mais on se reprend avec les plantains frits!

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Expédition au lendemain matin en haut du pic Nord de la baie. Ça grimpe beaucoup! Et la récompense promis pour les enfants, non pas la vue, mais plutôt ce drôle de petit train!

Départ au Rainforest Hideway. Go les grimaceux!

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Ça monte et ça descend à pic, on en sue un coup, mais ça fait du bien! Et on arrive en haut!

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Et finalement, le clou de l’expédition!!! On a des enfants heureux!!!

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Nous repartons demain. Nous admirerons les Pitons du large avant de traverser le canal vers St-Vincent, une île où nous n’arrêterons pas à cause de l’insécurité et des risques d’agression. On passera un dernier petit canal et nous serons, dans les Grenadines…

Category: 2014-15 : Petites Antilles  | Tags:  | 2 Comments
Il pleut!! Jun 18

Il pleut!! Il ne pleut jamais, depuis des mois, et aujourd’hui, il pleut! Pas une petite pluie de 30 secondes comme habituellement, une vraie averse avec un beau ciel gris, une belle averse qui doit faire énormément de bien à la nature tellement desséchée de Sainte-Lucie.

Sainte-Lucie (77)Sainte-Lucie (76)

Alors mes plans de lavage tombent à l’eau! Et dans le voilier, il fait une chaleur accablante. 30 degrés et pas un petit brin d’air pour nous rafraichir. Ouf! La cuirette du carré nous colle à la peau, car pas question de porter de vêtement autre qu’un maillot par cette chaleur!

J’essaie bien de faire un peu de ménage, mais il fait tellement chaud! Allons-y donc pour le blog alors car vous ne savez rien de Sainte-Lucie jusqu’à maintenant. Et bien, nous sommes toujours à Rodney Bay, mais plus dans la baie, plutôt dans le lagon, attaché à une boule de mouillage. Dans le très beau lagon devrais-je dire. Pas que l’eau soit translucide ici, loin de là, mais nous sommes entourés de toute part par de jolis condos, impossible aux vagues, ni même aux vaguelettes (!) de se former ici bien que nous soyons constamment rafraichi par la brise des alizés qui souffle éternellement. Et à à peine 100 mètres derrière nous se trouve le dinghy dock qui nous mène directement à la ville. Et à la ville, il y a deux épiceries fabuleuses où on trouve des bagels, des muffins anglais, des nachos. Ça faisait tellement longtemps qu’on ne mangeait que du pain ordinaire pour déjeuner. Les enfants en avaient ras le bol des toasts plates et des céréale, nous aussi. Des bagels au fromage à la crème et des Timatins pour déjeuner, entouré de nos maisonnettes colorées, sous le ciel bleu. La sensation agréable d’être chez nous et de ne souhaiter être nulle part ailleurs. En fait, on se sent comme dans l’Intracostal ici, comme sur la côte Est américaine, avec les demeurent qui donnent sur le cours d’eau au style des Carolines ou de la Floride et les commodités à deux pas. Et on y est bien, comme un Home Sweet Home!

Diner au hot dog et jeux dans le lagon!

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En fait, nos passages d’îles françaises à îles anglaises nous font prendre conscience de notre rapprochement culturel finalement plus américain que français, ce que nous n’aurions pas cru avant notre départ. Ces conclusions sont tirées après ces nombreux échanges avec tant des Français, des Américains, des Canadiens anglais et français, etc. Nous avons bien nos origines françaises, mais nous vivons dans un monde bien différent de la France et nos schèmes sont souvent bien opposés.

Toujours est-il qu’on se plait bien dans notre lagon et à Rodney Bay. On fait des choses extravagantes comme de sortir le soir! On ne sort jamais à la nuit tombé habituellement, car c’est compliqué… Mais ici, nous sommes à deux coups de moteur de Train Train du Night Life! Alors on se paie le luxe d’un souper improvisé à l’extérieur!

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Bon, le luxe ici n’est pas le resto en soit, Domino’s Pizza, même si pour nous c’est vraiment excitant comme resto car il n’y a jamais ce genre de resto habituellement. C’est plutôt le congé de repas et de vaisselle, un vrai cadeau pour les parents!

Mmmm, la meilleure crème glacée au monde, la glace italienne de Elena’s. On y retournera à chaque jour!

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Avec notre boule (de mouillage ici, pas de crème glacée!) payable à la marina, nous avons droit à la piscine et aussi aux douches, bien chaudes et bien longues, mmmm, un autre petit luxe rare!

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Avant d’entrer dans le lagon, nous étions ancrés dans la grande baie de Rodney Bay. Bruyant et étourdissant avec beaucoup de circulation de dinghy et de bateaux locaux et le Preacher du bar local qui nous a cassé les oreilles tout le dimanche après-midi avec sa musique à tue-tête et ses Yahh man incessants! Nous n’avons pas trop aimé ce mouillage. Le coup d’œil était gris, partout du gris : la montagne, l’eau et le ciel. La montagne parce que toute la végétation est desséchée, l’eau parce qu’il n’y avait pas de soleil, et le ciel à cause de la poussière saharienne qui obscurcit le ciel depuis des jours et poussière tout sur son passage. Oséo était brun de poussière. Mais nous avons tout de même profité de la longue plage de Reduit Beach.

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Vendeur de fruits et légumes. Sympathique non!

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Et bien, il ne pleut plus! Fini la pluie, il est temps d’ouvrir les hatchs et d’aéré nos corps en sueur! Et comme le soleil est de retour, je retourne à mon lavage, la pluie ne dure jamais bien longtemps ici!

(…) Euh… Erreur, le temps de terminer d’insérer les photos et la pluie est reprise de plus bellle! Faudra trouver autre chose pour meubler la journée je crois!