La Guadeloupe est l’île en forme de papillon, faite de hautes montagnes et de volcans, auxquels les nuages restent accrochés et déversent une pluie qui permet une végétation riche et tropicale. On y trouve des cascades, des forêts, le volcan de la Souffrière toujours actif, des plantations de cannes à sucre, de café, de banane et, tout autour d’elle, plusieurs îles et archipels comme Les Saintes, Marie-Galante, Désirade ou Petite-Terre. La Guadeloupe est ainsi un territoire fabuleux à découvrir, à la fois en voilier et aussi à pieds, à vélo, en moto ou en voiture. Nous ne ferons que la partie « voilier et pied » pour ce passage, mais nous nous promettons la location d’une voiture lors de notre autre passage au retour afin d’en explorer le cœur.
Le papillon de la Guadeloupe et l’archipel des Saintes.
Nous nous trouvons présentement aux Saintes, un archipel composé de huit îles dont deux seulement sont habités, soit Terre-de-haut et Terre-de-bas. Terre-de-haut est la touristique avec ses plages, le Bourg des Saintes, la principale agglomération de l’archipel, accueillante et remplie de petites boutiques et restaurants et son Fort tout en hauteur, le Fort Napoléon qui rappelle le passé colonial et conflictueux des Antilles. Sa voisine Terre-de-bas est, elle, pleine d’un charme vrai. Oublié des touristes, on n’y retrouve qu’une île vraiment habité de ses habitants créoles, ses maisons antillaises orange-couché-de-soleil, rose-flamboyant, verte-christophine, turquoise-eau-de-mer. Une île fière et belle, paisible et vraie.
Nous avons adorée tant l’une que l’autre, tant Terre-de-haut que Terre de bas. Et également l’autre petite île, l’Ilet à Cabrit qui, bien que je disais tout à l’heure que seulement Terre-de-haut et Terre-de-bas étaient habité, comporte son unique habitant : M. Canoé, dit Robinson Crusoé, seul sur son îlet à Cabrit!
Enfin, il n’y a pas eu de passé esclavagiste aux Saintes, les habitants sont donc surtout blancs à Terre-de-haut, plus métissé à Terre-de-bas, et les gens de couleurs qui y vivent y sont donc venu par choix. Et on les comprend, c’est si paisible ici!
Droit devant, les Saintes et la photo suivante, le fameux Pain de Sucre, le rocher en forme de miche de pain.
Nous passerons notre première nuit devant le Bourg-des-Sainte ou nous roulerons, encore! On se plait à y faire quelques visites car, d’une fois à l’autre la ville est différente. Comme nous sommes en basse saison, plusieurs boutiques et restaurants sont fermés donc chaque visite nous permet de nouvelles découvertes.
Bourg des Saintes, village de pêcheur.
Ambiance des antilles, la rue est piétonne, les bâtiments sont tous colorés.
La Case aux épices dans un décor magnifique, un verre en prétexte pour le wi-fi pour vous envoyer les nouveaux articles du blog!
Histoire de mieux dormir, nous bougeons derrière l’Ilet à Cabrit. Ici, tout comme au Bourg, il faut payer pour s’accrocher à une boule. 11 Euros pour Oséo la nuit. Mais au moins, on dort bien! On y fera une belle petite plongée et, le lendemain, on gravit l’Ilet jusqu’à son sommet où se trouve un ancien fort, devenu prison, devenu lieu de quarantaine des nouveaux immigrants, devenu restaurant et maintenant devenu ruine.
En bas, devant la plage, vit M. Canoé, dit Robinson, qui vit dans une des ruines qu’il s’est agréablement appropriées et expose ses poteries qu’il offre aux visiteurs. Les poteries sont là et en dessous un petit pot de terre cuite dans lequel on paie les 10 Euros pour notre choix. Simple!
Mais nous avons la chance de le rencontrer en personne et il propose aux enfants un atelier de poterie après notre ballade dans l’île. Quelle gentillesse!
Un peu de peinture aux pigments naturel et nous revenons avec deux jolis pots faits mains.
En après-midi, nous partons direction Terre-de-bas. Nous arrivons au village de Grande-Anse avec Train Train, Oséo étant resté à l’ilet Cabrit, une bonne balade en dinghy et un atterrissage sur la plage pas si simple avec les vagues qui roulent un peu!
On ne fait que si balader. C’est tout ce qu’il y a à faire, se balader dans les rues ou dans les sentiers de l’ile, mais ça en vaut largement la peine tant l’île est belle et paisible!
Aucun Bourg ne peut prétendre à ce titre sans avoir son “Fou du village”, voici donc celui de Terre-de-bas, tentant de courtiser ses poulettes!
On s’arrête à la boutique de cet artisan du bois et Oséo sera plus beau d’un joli poisson.
Et que dire du parc à la conche géante, un des plus beau qu’on ait vu de notre voyage!
Alors à notre prochain séjour aux Saintes lors du retour, on se promet bien un nouvel arrêt dans cette Terre-de-bas que nous avons beaucoup aimé, pourquoi pas dans l’Anse Fideling que nous sommes allé voir, une baie bien abrité du Nord et de l’Est. On aimerait bien essayer La Belle étoile, le petit resto du bord de plage où, semble-t-il, on y sert le meilleur court-bouillon qui soit.
Pour notre dernière journée aux Saintes, nous aurions voulu retourner au Bourg des Saintes pour une expédition vers la plage de Pompierre, mais il pleut beaucoup ces temps-ci en Guadeloupe si bien que la pluie nous a cloué au bateau pour la journée. On ne fait donc que changer d’ancrage vers celui du Pain de Sucre et on profite d’un rayon de soleil pour une courte ballade à terre et une petite plongée sous le célèbre rocher du Pain de Sucre.
Ne se croirait-on pas sous un grand pommier d’une campagne du Québec?
Je n’ai qu’une chose à dire: Que c’est beau La Guadeloupe et comme j’aimerais être là avec vous pour voir toutes ces belles choses, chanceux!! Bravo les enfants pour vos belle poteries, elles ont l’aie bien jolies, Vos photos sont magnifiques, comme toujours! J’aurais bien voulu voir la grosseur de la bête qu’il y avait dans cette conche Ha, Ha!! Bonne continuité en Guadeloupe.
Gros bisous à tousXXXX